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Sous ce règne de l’insignifiance…

Il est des gens qui entrent dans un parti politique, comme on entre dans un club social. Ces gens, et ils sont légion dans les partis en place, sont d’abord soucieux de se faire aimer, de bien paraître, de bien s’intégrer dans l’organisation. Pour eux, les idées, les principes politiques sont secondaires. Ce sont eux qui se targuent d’être membres d’un même parti politique « depuis 40 ans Monsieur ! »

… comment, en quarante ans, au cours des luttes idéologiques d’un parti d’idées, peut-on ne pas avoir quitté, au moins quelques années, un parti, quel qu’il soit ? Ces gens sont les conformistes des années 2000 ; des modérés qui veulent se démarquer des « intransigeants », des « radicaux » ; des bien-pensants de la rectitude politique.

Ces gens irrécupérables, au cerveau lessivé par la propagande du capital, constituent la majorité des membres des partis politiques occidentaux. Ils sont des insignifiants au service du non-changement, de la non-évolution. Ils se disent « de gauche » mais leurs actes profitent au capitalisme établi. Les partis existants sont pour la plupart, à combattre. Leur direction, leur députation, et les faux frères qui les composent sont des ennemis.

Le capital, par sa propagande, a instauré le règne de l’insignifiance, ou l’absence de pensée, de réflexion. La contestation doit être remplacée par l’ouverture, le respect, l’acceptation de tout, sans se questionner.

Les partis d’idées ne sont plus l’ombre de ce qu’ils étaient. En 2011, il faut regarder du côté de l’Amérique du Sud, suivre l’exemple des partis bolivariens. Créer des partis neufs, socialistes, qui s’empareront du pouvoir envers et contre la médiasserie, le capital, et mettront l’État au service des citoyens.

Michel Rolland

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Les Chinois sont des hommes comme les autres
Maxime VIVAS
Zheng Ruolin (Ruolin est le prénom) publie chez Denoël un livre délicieux et malicieux : « Les Chinois sont des hommes comme les autres ». L’auteur vit en France depuis une vingtaine d’années. Son père, récemment décédé, était un intellectuel Chinois célèbre dans son pays et un traducteur d’auteurs français (dont Balzac). Il avait subi la rigueur de la terrible époque de la Révolution culturelle à l’époque de Mao. Voici ce que dit le quatrième de couverture du livre de ZhengRuolin : (…)
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C’est amusant comme le commun des mortels s’imagine que nous sommes sans cesse affairés à leur mettre des idées dans la tête, alors que c’est en empêchant certaines pensées d’y pénétrer que nous faisons le mieux notre travail.

C.S. Lewis, 1942

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