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Guerre (slam/poésie)

« La mort d’un homme est une tragédie.

La mort d’un million d’hommes est une statistique. »

Les massacres s’invitent dans mon salon

Guerre tribale

Guerre physique

Guerre psychologique

Guerre civile

Même si les armées sont régulières

L’égorgement est durable

L’Humain se perd

En Confettis de vie

Confluence de sanguinolance

L’orage déchire le ciel

La destruction s’abat en rafales

Affrontement vénérable

Apologie de la violence

Quand les mitraillettes éjaculent la mort

On compte les macchabées

Et puis on s’endort

Dans un bled paumé,

D’un pays perdu

Une de ces 270 zones de conflit

Où les armes s’acharnent

Et les généraux ont la trique

De leur trip sanguinaire

Et ils pissent sur les charniers qui puent

D’inconnus réveillés dans leur lit

Par le vacarme

De la soldatesque qui leur a mis les tripes à l’air

Dans les ruelles le sang gicle

Couvre feu sur la ville

Il ne fait pas bon être humain

Quand on fuit les balles

Les missiles de la douleur

En se disloquant sur une mine antipersonnel

Demain n’est rien

Face aux escadrons de la fin

Armés par les dealers de canons

Cela ne vaudra pas un article

Guernica vaut que dalle

Tout ceci est loin,

Je bouffe mon hamburger.

Du site :
http://recueildepoemesvagabonds.wordpress.com/

URL de cet article 12710
   
Les 7 péchés d’Hugo Chavez
Michel COLLON
Pourquoi les Etats-Unis s’opposent-ils à Chavez ? Pour le pétrole, on s’en doute. C’est tout ? Les guerres du pétrole, ils sont habitués à les gagner. Mais au Venezuela, on leur tient tête. Ici, on dit qu’il est possible d’employer l’argent du pétrole de façon intelligente et utile. Pas comme à Dubaï où on construit des hôtels à vingt mille euros la nuit au milieu d’un monde arabe sous-développé. Pas comme au Nigeria où la faim tue alors que ce pays est un des plus gros exportateurs (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

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