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Enron et libéralisme.

Analyse critique du scandale Enron et limites de la doctrine néolibérale (résumé).

Par Salim Lamrani*

En décembre 2002, l’effondrement spectaculaire de l’entreprise Enron a profondément ébranlé le paysage économique étasunien. Le fleuron de la « nouvelle économie » s’est magistralement écroulé bientôt suivi par de nombreux autres symboles du libéralisme à outrance.

La mondialisation néolibérale présentée par ses défenseurs comme étant le seul chemin économique viable n’est en réalité qu’une construction idéologique soigneusement couvée par un efficace système d’endoctrinement. Les institutions financières internationales telles que le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, loin de « lutter contre la pauvreté » comme elles le prétendent, sont les principales responsables de l’indigence qui touche une immense partie de la population mondiale. Les plans d’ajustement structurels imposés aux pays du Tiers Monde symbolisent le néocolonialisme provenant des nations industrialisées.

Enron a réussi, grâce un lobbying politique très fructueux, à imposer son propre agenda au sein des plus hautes instances du pouvoir exécutif et législatif des Etats-Unis. La sagacité de ses dirigeants a permis à l’entreprise d’effectuer de juteuses affaires au détriment de tout principe déontologique.

Au nom du profit, le conglomérat texan a non seulement été responsable de la plus vaste escroquerie perpétrée contre le contribuable californien, mais a également spolié impunément les richesses de nombreux pays du Tiers Monde. Les agissements de Enron en Inde dépassent tout entendement au point où Human Rights Watch a publié un rapport complet à ce sujet.

Mais toutes les belles histoires ont une fin. Les pratiques douteuses, les violations des droits de l’homme, la corruption et l’escroquerie n’ont pas suffi à l’entreprise de Houston pour se maintenir. En effet, le système économique inique auquel l’humanité est soumise est insoutenable.


N.d.l.r. : Vous pouvez télécharger ci-dessous le texte complet de cette étude passionnante et très documentée pour une lecture hors ligne.
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"Enron et libéralisme"

*Salim Lamrani est doctorant à l’université La Sorbonne Paris :

Il a publié :

  Le Lobby cubain aux Etats-Unis de 1959 à nos jours.

  Enron et libéralisme

  1898 : l’intervention des Etats-Unis dans la guerre d’indépendance de Cuba

  L’invasion de l’Amérique : de Colomb à Wounded Knee


URL de cet article 1269
   
Etat de siège. Les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba
Salim LAMRANI
Début du chapitre IV Les citoyens étasuniens sont autorisés à se rendre à Cuba mais il leur est strictement interdit d’y dépenser le moindre centime, ce qui rend quasiment impossible tout séjour dans l’île. Le Département du Trésor considère donc tout voyage dans l’île comme une violation de la législation sur les sanctions économiques, à moins que les personnes ayant visité Cuba puissent démontrer qu’elles n’y ont effectué aucun achat. La justice étasunienne poursuit sans relâche les (…)
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