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Médicaments génériques. A qui profite le crime ?

Est-ce que quelqu’un pourrait m’éclairer sur les médicaments génériques ? Migraineux, il m’est arrivé lors de crises impromptues, d’aller dans des pharmacies sans ordonnance, et demander de l’advil (ibuprofène).

A chaque fois, l’on m’a proposé un générique. Je me suis dit que c’était sympa de leur part de me faire économiser de l’argent. Mais ma naïveté a des limites.

Les pharmaciens ne sont pas plus philanthropes que ça. S’ils proposent des génériques sans ordonnances, c’est que la marge doit être plus importante.

Tout cela ne serait pas grave, puisque les deux parties sont gagnantes.

Seulement voila, ces génériques ont été mis en place pour faire des économies à la Sécurité Sociale.

Or certains génériques ont le même prix que la marque, quand ils ne sont pas plus chers. Et puis attention au conditionnement. Exemple le spasfon. Une boite coute 2.81 euros. La boite générique phloroglucinol merck 2.13 euros. Sauf que le spasfon contient 30 comprimés et seulement 10 pour le générique. Il faut donc 3 boites. Ce qui engendre un cout supplémentaire de 3.58 € pour la sécu. Et au passage, c’est 3 fois 0.50 centimes au lieu d’une qui vous sont prélevés.

J’ai comme l’impression qu’il s’agit d’une grosse arnaque. Cette impression est devenue doute depuis que j’ai appris que notre cher président avait un frère médecin (François), qui n’exerçait plus, mais était à la tête de groupes pharmaceutiques. Existe-t-il des bilans de l’efficacité de ces génériques dans les comptes de la sécu ? Comment sont définis les tarifs ?...

A l’heure ou le gouvernement va laminer la sécu en se servant comme prétexte du dossier de la dépendance, il serait intéressant d’en savoir plus.

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Contre-discours de mai de François Cusset
Bernard GENSANE
François Cusset. Contre-discours de mai. Ce qu’embaumeurs et fossoyeurs de 68 ne disent pas à ses héritiers. Actes Sud, 2008. Bizarrement, on a très peu célébré le cinquantenaire de Mai 58, la chute de la Quatrième République, le coup d’État feutré de De Gaulle, l’instauration d’une nouvelle République, donc d’un nouveau partage institutionnel du pouvoir, avec un renforcement du rôle de l’État, de sa prééminence, tout ce que les " gaullistes " libéraux d’aujourd’hui vomissent. (…)
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On ne mesure pas la puissance d’une idéologie aux seules réponses qu’elle est capable de donner, mais aussi aux questions qu’elle parvient à étouffer.

Günter Anders
L’Obsolescence de l’homme (1956)

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