"la menace d’un isolement à durée indéterminée". Oui c’est bien ça l’horreur absolue : croire qu’on est oublié.
Il faut reconnaître qu’en Occident nous ne sommes pas doués pour dire la tendresse et la joie de vivre ! Les séquestrés de Guantanomo sont étiquetés comme dangereux pour le "Pouvoir" ; parce que le pouvoir, s’il existe s’arroge le droit de "définir" ce qu’il veut, qui est qui, ce qui est à étudier ou non, ce qui est à croire ou non,etc. Avec lui, la liberté n’existe plus.
Plutôt que de partir d’un statut, ne serait-il pas plus bénéfique de partir directement de l’être humain séquestré ? Lui demander (puisqu’il est considéré comme terroriste)devant quel tribunal il souhaite comparaître ? Puisque nous nous rendons compte que nous ne savons pas grand-chose, pourquoi ne pas tenter l’incroyable et laisser chacun se définir par lui-même ? En admettant qu’une personne ait commis un acte de terrorisme, pourquoi ne pas lui laisser la possibilité de s’exprimer librement devant le tribunal de son choix ? On y gagnerait en vitesse de procédure, en respect de la liberté des convictions, en richesse de connaissances des motivations des humains, en connaissance de la complexité humaine.
Toutes les cultures ne sont pas aussi bornées que la nôtre.