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Le clan Sarkozy et comparses : une sacrée bande de fripouilles

Guillaume Sarkozy, le frère de son homonyme célèbre, est aux premières loges pour faire les bons choix qui lui apporteront de substantiels bénéfices à la clef. C’est un secret de polichinel. Ce qui semble plus hazardeux au premier abord, c’est le pari qui est fait sur l’avenir par la famille Sarkozy.
En vérité, la dette de l’Etat grimpe inexorablement et le clan Sarkozy est bien au fait des effets de la loi n°73-7 du 3 janvier 1973 votée sous l’impulsion de Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre de l’Économie et des Finances qui interdit au trésor public d’emprunter directement à la Banque de France sans taux d’intérêt. Alors que les comptes étaient en équilibre en 1973, la hausse soutenue de la dette publique atteint aujourd’hui des sommets, de l’ordre de 1500 milliards d’euros. Notre pays est à la limite de la cessation de paiement, entièrement soumis au dictat des marchés financiers. Ce modèle ne pourrait subsister sans apport de nouvelles recettes ponctionnées d’une manière ou d’une autre sur le dos des contribuables. Le durcissement des conditions ouvrant droit à une retraite est l’un de ses credo. Se serait une illusion d’avoir la crédulité de croire que cette réforme ne vise qu’à sauvegarder le système de retraite par répartition. Le gouvernement s’est bien gardé de nous avertir que la réforme des retraites en l’état actuel ne financera qu’un tiers du fond des retraites par répartition. Si la réforme passe, beaucoup de préretraités partiront en retraite à 62 ans avec une côte part bien inférieur au taux plein des 67 ans. La langue de Laurent Fabius s’est emballée le 1er octobre dernier et il prévient qu’à cette énième réforme, d’autres suivront sous peu. Il a confié sur la chaîne parlementaire les déclarations de Nicolas Sarkozy qui prétend que l’avenir de nos retraites est assuré est un « mensonge absolu ».

Certes, faire des affaires en famille est un penchant naturel. Guillaume Sarkozy est le délégué général du groupe Malakoff Médéric, fortement intéressé par le marchés des fonds de pensions qui se profilent dans un avenir proche. Rien de répréhensible en l’état des choses. Mais notre Président aurait abusé de son pouvoir d’influence selon Médiapart qui révèle que "Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l’occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l’Etat, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP). Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain, une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile." "Cette société n’aurait jamais vu le jour sans l’appui de l’Elysée", précise Médiapart, François Pérol, l’ancien secrétaire adjoint de l’Elysée veillant au grain.

"Simple..." conflit d’intérêt ?

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