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Discours de Jaurés en Amérique latine

Du nouveau chez Jaurès, est-ce possible ? Oui.

Épisode peu connu de sa vie, de mi juillet à fin octobre 1911, Jean Jaurès se rend au Brésil, en Uruguay et en Argentine. Ce fut son unique grand voyage à l’étranger. Dans ces trois pays, il prononce des conférences publiques qui ont un grands succès.

Seules les huit conférences prononcées à Buenos Aires en Argentine avaient été immédiatement traduites et publiées en espagnol, mais jamais en français. Jaurès y développe des notions fondamentales de sa pensée dans « La politique sociale en Europe et la question de l’immigration », et « L’organisation militaire de la France », ou plus philosophique dans « Civilisation et socialisme ».

Par la qualité de ces conférences, ce voyage est un moment important dans l’oeuvre de Jaurès. En fait, chacun de ces textes est une contribution à la réflexion universelle : comment bâtir une nation ? Dans son commentaire, Jean-Luc Mélenchon montre l’actualité du message de Jaurès quand l’identité républicaine de la France est mise en cause.

Réalisé par des militants du Parti de Gauche, cet ouvrage propose pour la première fois la publication en français de toutes ces conférences, en expliquant les conditions de ce voyage. Jusque là inédites en France, des photos de Jaurès en Amérique latine y sont aussi présentées.

Septembre 2010, éditions Bruno Leprince, 224 pages.

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Si un homme blanc veut me lyncher, c’est son problème. S’il a le pouvoir de me lyncher, c’est mon problème. Le racisme n’est pas une question d’attitude ; c’est une question de pouvoir. Le racisme tire son pouvoir du capitalisme. Donc, si vous êtes antiraciste, que vous en soyez conscient ou non, vous devez être anticapitaliste. Le pouvoir du racisme, le pouvoir du sexisme, vient du capitalisme, pas d’une attitude.

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