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Comparaison n°2 : Avion bling-bling vs avion Llaki illak kawsay

Second épisode des comparaisons, aujourd’hui les avions présidentiels.

(illustration : http://www.marianne2.fr/photo/910903-1077466.jpg?v=1264863382)

Il était une fois un président (disons plutôt un demi-président, c’est qu’il n’est pas très grand) qui après avoir vu que les avions des autres présidents étaient tous plus grands que le sien (il a un très fort complexe avec sa taille) décida d’en avoir un plus gros que les autres. Et comme il aimait bien frimer et tout ce qui brille il a décidé d’en prendre un plus gros.

Jugez plutôt :

D’après Marianne le coût est de 176 millions d’euros au total dont 60 millions pour l’achat et 116 millions d’euros pour et le réaménagement la décoration (ça ne brillait pas assez).

Il paraitrait aussi qu’il y a un four à pizza.

Sans compter le coût des autres avions de la flotte (comptez 30 millions d’euros par appareil pour quatre appareils).

Résultat il va pouvoir frimer à 20 000 euros l’heure de vol avec l’argent sur nos impôts.

Mais il existe dans le monde un continent très lointain (tellement loin que nos chers médias n’en parlent jamais, mis à part qu’il y aurait quelques supposés dictateurs populistes) où les présidents se servent de leurs avions pour des choses utiles (réunions de l’ALBA, de l’UNASUR, anniversaires de révolutions, etc) et non pour aller en excursions inutiles et nuisibles dans des endroits ultra-protégés entourés de milliers de robocops (ce qu’on appelle des G8, G20 et autres sommets de l’OTAN).

Parlons maintenant de l’avion Llaki illak kawsay, c’est un avion pas cher (à peine 30 millions d’euro) et en plus il y a une devise sympa en quechua signifiant la vie à l’état pur comme on peut le voir sur la photo (photo très réussie d’ailleurs avec une président charismatique de gauche ça va bien mieux qu’avec un petit excité de droite).

Autre avion, appelons le l’avion Sumak Kawsay, signifiant vivre bien en quechua, pas cher non plus (38 millions d’euros) en remplacement d’un vieil avion de 34 ans et seulement 6120 dollars l’heure de vol.

Choisit ton camps camarade !

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Israël/Palestine - Du refus d’être complice à l’engagement
Pierre STAMBUL
Entre Mer Méditerranée et Jourdain, Palestiniens et Israéliens sont en nombre sensiblement égal. Mais les Israéliens possèdent tout : les richesses, la terre, l’eau, les droits politiques. La Palestine est volontairement étranglée et sa société est détruite. L’inégalité est flagrante et institutionnelle. Il faut dire les mots pour décrire ce qui est à l’oeuvre : occupation, colonisation, apartheid, crimes de guerre et crimes contre l’humanité, racisme. La majorité des Israéliens espèrent (…)
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(...) quelqu’un a dit il y a vingt ans : "vous pouvez croire tout ce qu’on raconte sur cet homme, sauf qu’il est mort".

(...) Ce lieu sera pour toujours un témoignage de lutte, un appel à l’humanisme. Il sera aussi un hommage permanent à une génération qui voulait transformer le monde, et à l’esprit rebelle et inventif d’un artiste qui contribua à forger cette génération et en même temps en est un de ses symboles les plus authentiques.

Les années 60 étaient bien plus qu’une période dans un siècle qui touche à sa fin. Avant toute chose, elles ont été une attitude face à la vie qui a profondément influencé la culture, la société et la politique, et a qui a traversé toutes les frontières. Un élan novateur s’est levé, victorieux, pour submerger toute la décennie, mais il était né bien avant cette époque et ne s’est pas arrêté depuis. (...)

Avec une animosité obstinée, certains dénigrent encore cette époque - ceux qui savent que pour tuer l’histoire, il faut d’abord lui arracher le moment le plus lumineux et le plus prometteur. C’est ainsi que sont les choses, et c’est ainsi qu’elles ont toujours été : pour ou contre les années 60.

Ricardo Alarcon,
président de l’Assemblée Nationale de Cuba
Allocution lors de l’inauguration de la statue de John Lennon à la Havane, Décembre 2000

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