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Le président du Mali Amadou Toumani Touré

AQMI assure que la France négociait avant la mort de Germaneau

Dans un enregistrement diffusé sur des sites Internet islamistes, le chef d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), Abdelmalek Droudkal, assure que la France a négocié avec le mouvement djihadiste en vue d’obtenir la libération de Michel Germaneau, contrairement à ce qu’affirme Paris.

Agé de 78 ans, celui-ci avait éte pris en otage en avril au Niger, mais AQMI a annoncé la semaine dernière son exécution en représailles d’un coup de main de militaires français et mauritaniens contre un de ses camps dans l’ouest du Mali.

"Le président français a lancé une lâche opération alors que des négociations étaient en cours pour libérer Michel Germaneau", déclare une voix qui ressemble à celle de Droudkal - connu aussi sous le nom de guerre d’Abou Moussab Abdoul-Wadoud - sur cet enregistrement qui n’a pu être authentifié de source indépendante.

Exécution de l’otage français : la presse malienne estime que le président malien a raison sur la Mauritanie et l’Algérie

Publié le 2010-07-27

BAMAKO(Xinhua) — La presse malienne estime lundi que l’exécution par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) de l’otage français qu’il détenait, à la suite de l’échec d’un raid militaire franco-mauritanien pour le libérer, donne raison au président malien qui privilégie le dialogue.

« Lancé au nord Mali à l’insu du Mali pour libérer l’otage français, Michel Germaneau des mains de AQMI : Le raid franco- mauritanien se termine en désastre », titre le quotidien privé L’ Indépendant. « Si le Mali a été tenu à l’écart de l’opération car ayant toujours privilégié le dialogue avec les ravisseurs, l’ Algérie était dans le coup. D’après la presse algérienne, elle a fourni de la logistique et rassemblé ses troupes à la frontière au cas où les terroristes, fuyant l’assaut franco-mauritanien, tenteraient de se refugier sur son territoire », souligne le journal.

« Raid anti-AQMI au Nord-Mali : Le « Mali n’était pas informé », déplore le quotidien Le Républicain. Quant au bihebdomadaire L’ Aurore, il titre, « Opérations militaires d’armées étrangères sur le territoire malien : ATT, trahi par ses pairs mauritanien et français ». Ce journal poursuit, « c’est alors qu’il se trouvait, vendredi dernier à N’Djamena, en pleine séance de travail avec ses pairs lors du sommet de la CEN-SAD que le président Malien a pris connaissance de l’opération militaire conjointe de la France et de la Mauritanie sur son territoire en vue, dit-on, de libérer l’otage français détenu par AQMI. Il n’en fallait pas plus pour Amadou Toumani Touré quitte précipitamment la salle pour regagner Bamako ». « La guerre contre Al Qaeda vient de susciter un autre malaise diplomatique très profond entre le Mali, l’Espagne et le duo Franco-mauritanien », souligne le journal.

Le gouvernement malien n’a pas encore réagi officiellement à l’ opération militaire menée en territoire malien. De diplomatique anonyme on rappelle que la Mauritanie et l’Algérie avaient vivement condamné la façon dont le président Touré avait géré l’ affaire Pierre Camatte (un otage français libéré en échange de quatre membres d’Aqmi élargis par Bamako).

Mais, aujourd’hui, l’histoire lui donne raison, souligne-t-on de même source. La violence n’est jamais un moyen sûr de libérer un otage ». L’opération militaire de la Mauritanie appuyée par la France complique la situation des otages espagnols détenus par Moktar Belmokhtar dont le « territoire » était la cible du raid franco-mauritanien.

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Frédéric Rousseau. L’Enfant juif de Varsovie. Histoire d’une photographie.
Bernard GENSANE
Paris, Le Seuil, 2009 Nous connaissons tous la photo de ce jeune garçon juif, les mains en l’air, terrorisé parce qu’un soldat allemand pointe sur lui un fusil-mitrailleur. En compagnie de sa mère, qui se retourne par crainte de recevoir une salve de balles dans le dos, et d’un groupe d’enfants et d’adultes, il sort d’un immeuble du ghetto de Varsovie. A noter que ce que l’enfant voit devant lui est peut-être plus terrorisant que ce qui le menace derrière lui. Au fil d’un travail très (…)
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