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Un cargo israélien empêché de décharger sa cargaison sur la port de Oakland, Etats Unis

Dimanche, des centaines de manifestants opposés au blocus de la bande de Gaza ont bloqué le port de Oakland empêchant toute la journée un cargo israélien de décharger sa cargaison.
Deux équipes de dockers ont accepté de ne pas franchir le barrage des manifestants et personne n’a pu décharger le bateau.
«  Notre objectif était de boycotter ce navire pendant 24 heures et nous avons réussi » a dit Richard Becker, du Collectif ANSWER (Act Now to Stop the War and End Racism), un des groupes qui avaient organisé l’action de protestation.
Les manifestants se sont rassemblés avant l’aube, quai Berth58, où un bateau de la compagnie israélienne Zim était attendu dimanche, d’abord le matin puis l’après midi, d’après les manifestants. Richard Becker raconte qu’il est finalement arrivé vers 18 heures, mais qu’à ce moment là les dockers avaient accepté de ne pas essayer de décharger le navire.
Un membre du Consulat israélien a contesté cette version, arguant du fait que le bateau avait toujours été prévu pour 18 heures.
La pression internationale pour lever le blocus sur Gaza a augmenté depuis le 31 Mai, jour où les commandos israéliens ont attaqué la flottille de bateaux qui essayaient de casser le blocus, tuant neuf personnes....
Dès cinq heures du matin, plus de 500 personnes - estimation de la police- étaient mobilisées dimanche pour manifester,. Vers 10 heures la foule se dispersa mais environ 200 manifestants revinrent dans l’après midi au moment où la seconde équipe de dockers allait prendre son travail.
Becker a raconté que le matin quelques dockers s’étaient déclarés en faveur du navire mais aucun n’a pris ce parti dans la seconde équipe. Tous ont été d’accord pour ne pas décharger le bateau ni franchir le piquet de manifestants, craignant pour leur sécurité...
( Traduction d’extraits de l’ article du San Francico Chronicle 20 Juin 2010)

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In Defense of Julian Assange
"This book shows why the Julian Assange case is one of the most important press freedom cases of this century or any other century."—James C. Goodale, former Vice Chairman and General Counsel of The New York Times. “I think the prosecution of him [Assange] would be a very, very bad precedent for publishers … from everything I know, he’s sort of in a classic publisher’s position and I think the law would have a very hard time drawing a distinction between The New York Times and WikiLeaks.” (…)
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