Rubrique : Economie
Publié le 14 juin 2010
News : ISRAà‹L ÉCONOMIE - LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DU FMI EST A JÉRUSALEM A L’INVITATION DE LA BANQUE D’ISRAà‹L. Dominique Strauss-Kahn recommandera aux autres pays membres du FMI d’adopter la pratique israélienne d’un budget bisannuel.
La réunion annuelle du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) s’est ouverte hier à Jérusalem. C’est le gouverneur de la Banque d’Israël, Stanley Fischer, qui a invité les pays qui sont représentés au conseil d’administration du FMI et de la BM. La réunion a été ouverte par le directeur général du FMI, le français Dominique Strauss-Kahn.
Parmi les autres personnalités étrangères qui ont fait le déplacement à Jérusalem, on trouve les hollandais Age Bakker, membre du directoire du FMI, et Ruud Treffers qui représente la Banque mondiale. De même, 10 ministres des Finances et 12 gouverneurs de banques centrales participent à cette réunion économique. Israël est représenté par le gouverneur Stanley Fischer, le ministre des Finances Youval Steinitz, et d’autres hauts-fonctionnaires.
Dans son allocution d’ouverture, Dominique Strauss-Kahn a indiqué que « la crise économique mondiale n’est pas encore derrière nous ; en cette période, il faut innover par des initiatives locales, comme celle conduite par le ministre israélien des Finances Youval Steinitz qui a lancé la pratique d’un budget bisannuel ; c’est justement le genre d’initiative qui peut améliorer la situation économique ». Et d’ajouter : « la pratique d’un budget bisannuel est à même de contribuer au bon déroulement de l’économie ; c’est pourquoi, nous allons recommander aux pays membres de l’adopter ».
Au menu des débats des économistes du FMI et de la BM : les derniers développements économiques en Europe du Sud et de l’Est, les leçons de la crise financière pour le contrôle bancaire, les moyens de parvenir à la stabilité financière, les énergies propres et la croissance, etc.
Dans son intervention, Stanley Fischer s’est voulu prudent : « Bien que la crise financière se trouve dans sa phase finale, la récession n’est pas encore achevée dans tous les pays, et l’incertitude quant aux développements économiques à venir reste élevée ; c’est pourquoi chaque information négative agit sur les marchés de façon brutale et retarde la sortie de récession ».
On sait que Stanley Fischer est un proche de Dominique Strauss-Kahn puisqu’il fut lui-même directeur-adjoint du FMI de 1994 à 2001 ; cette proximité permet une collaboration étroite entre Israël et la haute institution internationale. On se souvient qu’en octobre 2009, le gouvernement israélien avait offert au FMI une ligne de crédit de 1,7 milliard de dollars puisés sur les réserves de la banque d’Israël. "
Jacques Bendelac (Jérusalem)
