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Des cinémas refusent un film israélien

Le réseau français indépendant Utopia, qui exploite des salles à Toulouse, Tournefeuille, Bordeaux, Avignon et Montpellier, renonce à diffuser le film israélien, " A cinq heures de Paris".

Cette mesure a été décidée pour protester contre l’assaut d’une flottille qui voulait gagner Gaza, qui a fait neuf morts lundi dernier, dit la directrice d’Utopia, Anne-Marie Faucon.

"Ce film devait sortir en France le 23 juin et nous l’avions programmé dans nos salles. Il est déprogrammé pour marquer notre désaccord profond avec les agissements de l’armée israélienne", a-t-elle expliqué samedi à Reuters.

"A la place, sera rediffusé le film ’Rachel’ consacré à Rachel Corrie, pacifiste américaine écrasée par un bulldozer israélien dans la bande de Gaza en 2003, a t-elle ajouté.

"Nous n’avons rien, bien au contraire, contre la communauté juive. Mais elle aussi critique l’action de son armée. Et nous remettrons à l’affiche le film ’A cinq heures de Paris’ dès que Gaza aura été libérée", a ajouté Anne-Marie Faucon.

Ce film qui raconte une histoire d’amour entre un chauffeur de taxi qui rêve de visiter Paris mais a peur de l’avion, et une professeure de musique, n’a rien à voir avec l’actualité politique.

La décision de le déprogrammer a déjà été prise dans d’autres salles d’art et d’essai.

L’association SOS-Racisme a protesté contre cette décision.

L’organisation estime qu’il s’agit d’un amalgame "finalement pas très éloigné de celui consistant à faire peser une responsabilité collective sur les Juifs dès qu’un évènement frappant les Palestiniens ou leurs soutiens se déroule au Proche-Orient".

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