CE MERCREDI 12 MAI 2010
A 18H30
C’EST « L’HEURE DE L’METTRE »
Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6
En direct et en archives sur www.campuslille.com
Rigueur ? Austérité ? Serrer la ceinture ? Faire cracher le populo ? Il semble que le choix soit fait, mais il reste à trouver les mots pour le dire. Si vous nous écoutez de temps à autre, vous ne serez pas surpris d’apprendre que nous ne sommes nous-mêmes pas étonnés de la tournure des évènements. Le capitalisme est finalement un système économique éculé qui ne réserve aucune surprise. Ben oui, c’est toi qui va payer - et tu vas payer cher.
Retraites, salaires, sécu, c’est bien évidemment là que se trouvent, pour les loups qui te guettent, les clés d’une remise en ordre hypothétique. En tout cas, les appétits s’aiguisent, les mesures se précisent, les « réformes » avancent - faut qu’ça saigne !
Et nos regards se tournent vers la Grèce. C’est le marché choisi par les exploiteurs pour expérimenter leurs « solutions » à la crise, c’est là -bas que la curée prend la forme générique qu’il te faudra toi-même éprouver : baisse des salaires, démantèlement des services publics, attaques tous azimuts envers les quelques droits restants, paupérisation générale annoncée - bref, un modèle.
Alors que notre gauche à nous, et la non moins pathétique Confédération Européenne des Syndicats, se proposent de « sauver l’idée européenne », nous vous proposons ce mercredi de l’enterrer. Mais pas avec n’importe qui : avec un responsable du PAME, Apostolis Sotiropoulos, qui d’Athènes, nous donnera son point de vue sur le « plan de sauvetage » de son pays - un dépècement qu’il faut regarder de très près.
Le PAME, c’est un grand syndicat, fer de lance de la résistance populaire, qui ose encore, avec toupet, fonder son action sur la lutte des classes - alors qu’avec un bon sommet à l’Elysée, les travailleurs sont bien défendus et les moutons encore mieux gardés.
Les plus sagaces d’entre vous auront compris tout l’intérêt de cet entretien à venir. Quant aux autres, aucun plan de sauvetage ne semble en mesure de pouvoir les ranimer. A tous néanmoins nous le répétons inlassablement : c’est l’heure de l’mettre !
Chez les Grecs, bien entendu.