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je suis rebelle

Je suis rebelle

Je suis rebelle, rebelle aux nations requins dont les mains suintent le sang,
Rebelle aux despotes qui n’ont cure des afflictions des innocents,
Rebelle aux états voraces qui sucent les richesses des peuples du monde,
Rebelle à ceux qui vivent d’extorsions, de corruptions engendrant les frondes

Je suis rebelle, rebelle aux hypocrites qui prônent la paix en arrosant des villes de pluies de bombes meurtrières,
Rebelle aux circonvallations qui étranglent un peuple ami du CHE irréductible et fier

Rebelle aux chefs arrogants qui réduisent l’espoir à l’état de songe,
Rebelle aux, profiteurs, aux magiciens de l’escamotage et du mensonge.

Je suis rebelle, rebelle aux détenteurs de richesses pillées, spoliées sans états d’âme,
Rebelle aux géants bellicistes qui noient des insoumis sous des tornades de flammes,
Rebelle aux justices étouffées, parodiées pour blanchir un frère scélérat,
Rebelle aux iconoclastes éhontés dont les grivèleries sont à charge des classes d’en bas.

Je suis rebelle, rebelle, à ceux qui se parjurent une fois assis à la chaire de l’assemblée de leur gloire,
Rebelle aux hommes qui trahissent ceux dont chaque voix est une marche de l’escalier de leur pouvoir,
Rebelle aux patrons voyous et libertaires qui shootent vers la rue des hommes désespérés,
Rebelle à un système profiteur qui ferme ses yeux pour ne pas voir le visage de sa fraternité défiguré
Je suis rebelle, rebelle à mon esprit qui louvoie dans cet univers de honte, et d’aversion,
Je suis rebelle, et je m’en veux de ne pouvoir de ma faible voix crier a tous :

Changeons le monde, prenons cette résolution.

MAGLOIRE Christian

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Maxime Vivas : le gai Huron du Lauragais
Bernard GENSANE
C’est sûrement parce qu’il est enraciné dans les monts du Lauragais que Maxime Vivas a pu nous livrer avec ce roman une nouvelle version de l’ébahissement du Candide face aux techniques asservissantes censées libérer les humains. Soit, donc, un Huron né à des milliers de kilomètres de l’Hexagone, sur l’àŽle Motapa, d’une mère motapienne et d’un père parisien. A l’âge de 25 ans, ce narrateur décide de voir Paris. Motapa est une île de paix, de sagesse, de tranquillité. La lave de son (…)
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Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin.

Henry Ford (1863-1947)

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