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Honduras : urgence, encore un assassinat hier et un assaut imminent contre les paysans de l’Aguán

Hier, jeudi 1er avril, un jeune paysan a été tué par les gardes privés des latifundistes. Dans le même temps l’armée et la police, soutenues par les gardes privés armés sont entrain de se regrouper pour donner l’assaut aux différentes coopératives paysannes situées sur la rive sud du Rio Aguán.

Il est urgent de diffuser ces informations et qu’un mouvement de pression se mette en place sur le Honduras. Ce à quoi nous assistons est au moins aussi terrible que la dictature de Pinochet ou de la junte militaire argentine. L’oligarchie hondurienne est entrain de massacrer peu à peu toute la population hondurienne qui n’est pas encline à subir son pouvoir féodal.

Ce matin un paysan membre du Muca a été assassiné

FIAN Honduras (First Information and Action Network) Organisation Internationale des Droits de l’Homme pour le Droit à se Nourrir

Communiqué

Aujourd’hui à 6:00 heure du matin le jeune Miguel Alonso Oliva, 22 ans a été assassiné avec une arme à feu par un agent de sécurité de l’une des plantations de palmiers africains dans la Vallée de l’Aguán, quand son groupe membre du Mouvement Paysan Unifié de l’Aguán (MUCA) était entrain de récupérer les terres de la propriété Boleros, possession de René Morales.

En ce moment même la population paysanne de la Vallée de l’Aguán vit sous une forte tension provoquée par la mobilisation de militaires, de policiers et d’agents de sécurité [NDT : paramilitaires ?] engagés par les grands entrepreneurs opposés au MUCA dans ce conflit pour les terres [1].

Des gardes privés assassinent un paysan lors d’une récupération de terres

Comité des Parents de Détenus Disparus au Honduras (COFADEH) Jeudi 1er avril 2010

Le COFADEH lance un appel urgent à la communauté internationale face aux nouveaux actes de violence perpétrés dans la région de l’Aguán, ce jeudi 1er avril :

1.- Nous condamnons l’assassinat du jeune Miguel Alonso Oliva 22 ans, qui a été assassiné par des agents de sécurité quand le Mouvement paysanne Unifié de l’Aguán (MUCA) était entrain de récupérer des terres dans la propriété Bolero, qui sont illégalement en possession du propriétaire terrien René Morales.

2.- Dans le même temps nous condamnons le manque d’actions rapides du gouvernement de Porfirio Lobo Sosa afin de résoudre le conflit de terres du Bajo Aguán. Gouvernement qui se montre très favorable et très laxiste avec les propriétaires terriens qui sont illégalement en possession de terres appartenant à l’État et qui doivent être immédiatement remises aux paysans, comme le stipule la Loi.

3.- Nous sollicitons en urgence la communauté internationale pour faire pression sur le gouvernement de Lobo afin d’en finir avec cette situation instable et difficile contre les femmes, les hommes et les enfants qui sont terrorisés aussi bien par les agents de sécurité des latifundistes Miguel Facussé, René Morales et Reinaldo Canales, que par l’armée et la police, tous fortement armés et qui sont entrain de se renforcer avec l’intention de déloger les paysans qui ont récupéré les terres sur la rive gauche de la rivière Aguán, où se trouvent les coopératives Suyapa del Aguán, Guanchà­as, Buenos Amigos, Remolino, Despertar, Trinidad, San Esteban, Quebrada Honda, Paso Aguán, El Plantel, Islas 1 & 2, Marañón et Bolero.

http://www.primitivi.org/spip.php?article286

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Le cauchemar de Humboldt de Franz Schultheis
Bernard GENSANE
Bien qu’un peu long, ce compte-rendu rend à peine justice à la richesse de cet ouvrage indispensable à ceux qui veulent comprendre pourquoi, par exemple, la première contre-réforme imposée par Sarkozy fut celle des universités. On pourrait commencer par cette forte affirmation de 1991 de sir Douglas Hague, universitaire britannique de haut niveau, professeur de sciences économique, spécialiste du " marché de l’éducation " et, ô surprise, ancien conseiller de Madame Thatcher : (…)
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"L’un des grands arguments de la guerre israélienne de l’information consiste à demander pourquoi le monde entier s’émeut davantage du sort des Palestiniens que de celui des Tchétchènes ou des Algériens - insinuant par-là que la raison en serait un fonds incurable d’antisémitisme. Au-delà de ce qu’il y a d’odieux dans cette manière de nous ordonner de regarder ailleurs, on peut assez facilement répondre à cette question. On s’en émeut davantage (et ce n’est qu’un supplément d’indignation très relatif, d’ailleurs) parce que, avant que les Etats-Unis n’envahissent l’Irak, c’était le dernier conflit colonial de la planète - même si ce colonisateur-là a pour caractéristique particulière d’avoir sa métropole à un jet de pierre des territoires occupés -, et qu’il y a quelque chose d’insupportable dans le fait de voir des êtres humains subir encore l’arrogance coloniale. Parce que la Palestine est le front principal de cette guerre que l’Occident désoeuvré a choisi de déclarer au monde musulman pour ne pas s’ennuyer quand les Rouges n’ont plus voulu jouer. Parce que l’impunité dont jouit depuis des décennies l’occupant israélien, l’instrumentalisation du génocide pour oblitérer inexorablement les spoliations et les injustices subies par les Palestiniens, l’impression persistante qu’ils en sont victimes en tant qu’Arabes, nourrit un sentiment minant d’injustice."

Mona Chollet

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