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Honduras/Europe : la société civile désavoue le Parlement Européen

Bruxelles - Suite à la décision de l’UE de reconnaître le gouvernement de Porfirio Lobo au Honduras et de reprendre les négociations de l’Accord d’Association UE-AC (AdA), avec pour but de les boucler avant le sommet Union Européenne/Amérique Latine et Caraïbe qui aura lieu sous la présidence espagnole au mois de mai, les organisations de la société civile hondurienne remettent en cause la décision de l’UE de reconnaître le nouveau président du Honduras.

Les réseaux Groupe Sud, Aprodev, ALOP, la FIDH et CIFCA ont organisé un débat au Parlement Européen le 24 février dernier en convoquant la Commission Européenne et les différentes forces politiques du Parlement Européen, avec 4 représentants de la société Civile hondurienne, des membres des organisations de droits de l’homme et du Front National de Résistance Populaire. Les délégués de la société civile hondurienne Bertha Oliva du COFADEH, Và­ctor Fernández du CDM, Jesus Garza del Chaac et Lorraine Zelaya du Front de Résistance ont été unanimes à réclamer à la communauté internationale la non-reconnaissance du gouvernement de Lobo et de considérer que cela représente la continuité du coup d’État de juin 2009. Élu lors d’un processus électoral où l’abstention a été massive et qui fut perverti par la militarisation du pays et de graves violations des droits de l’homme. Ils ont insisté sur le fait que toutes les institutions de l’État sont entre les mains des putschistes, et que reconnaître tel régime serait ouvrir la voie pour d’autres coups d’État en Amérique Latine.

Ils ont aussi manifesté la non-conformité de la Commission Vérité pour laquelle ni les organisations des droits de l’homme, ni les victimes, ni le Front de Résistance n’ont été consultés.

La Commission Européenne pour sa part a rappelé les sanctions qui ont été prises contre le Honduras à la suite du coup d’État, mais considère que les élections du 29 novembre ont été transparentes et légitimes c’est pourquoi ils sont disposés à renouer l’aide et la coopération avec le gouvernement du Honduras, ainsi que l’appuie à la Commission Vérité.

Pour leur part les parlementaires européens ont des opinions divisées, d’un côté les socialistes espagnols ont appuyé leur gouvernement qui a décidé reconnaître Lobo Sosa, parce que leur calendrier la priorité est donnée à la fin des négociations de l’AdA sous la présidence espagnole et ils considèrent que les élections du 29 novembre ont été légitimes. Une opinion que d’autres députés européens socialistes ne partagent pas. Ils ont aussi manifesté leur appui à la Commission Vérité. Cette opinion a été partagée par les partis de droite qui défendent le nouveau gouvernement.

http://www.primitivi.org/spip.php?article271

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La Guerre d’Espagne - Révolution et contre-révolution (1934-1939)
Burnett Bolloten
« La révolution espagnole fut la plus singulière des révolutions collectivistes du XXe siècle. C’est la seule révolution radicale et violente qui se soit produite dans un pays d’Europe de l’Ouest et la seule qui ait été, malgré l’hégémonie communiste croissante, véritablement pluraliste, animée par une multitude de forces, souvent concurrentes et hostiles. Incapable de s’opposer ouvertement à la révolution, la bourgeoisie s’adapta au nouveau régime dans l’espoir que le cours des événements (…)
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La contribution la plus importante d’Obama a été d’embellir, de vendre à l’opinion publique et de prolonger les guerres, et non de les terminer. Ils l’ont bien vu pour ce que sont réellement les présidents américains : des instruments permettant de créer une marque et une image du rôle des États-Unis dans le monde qui puissent être efficacement colportées à la fois auprès de la population américaine et sur la scène internationale, et plus précisément de prétendre que les guerres barbares sans fin des États-Unis sont en réalité des projets humanitaires conçus avec bienveillance pour aider les gens - le prétexte utilisé pour justifier chaque guerre par chaque pays de l’histoire.

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