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VOICI COMMENT SUPPRIMER LA DETTE PUBLIQUE

Cliquer sur l’image pour voir Étienne Chouard dénoncer
l’article 104 de Maastricht pendant un quart d’heure

Bonjour à toutes et à tous,

    Auparavant, quand un État avait besoin d’argent, il l’empruntait auprès de sa banque centrale ; et, quand il le lui remboursait, il le lui remboursait sans intérêt. L’argent ne coûtait rien à l’État : il créait lui-même sa propre monnaie.

    Interdire aux États d’emprunter auprès de leurs banques centrales, c’est en fait leur interdire de créer eux-mêmes leur propre monnaie !

    Dans un tel cas, ce sont les banques privées qui créent la monnaie ; et, l’État doit leur acheter l’argent dont il a besoin, au lieu de le créer lui-même. C’est-à -dire que l’État doit emprunter l’argent avec un certain taux d’intérêt. Donc, s’il veut 100 Euros, il emprunte 100 Euros ; c’est-à -dire qu’une banque privée fabrique une certaine quantité de monnaie représentant exactement 100 Euros, et prête ces 100 Euros à l’État ; mais, celui-ci devra rembourser 103 Euros, si le taux d’intérêt est de 3%.

    Cependant, comme il n’a été créé que 100 Euros, l’État est dans l’incapacité structurelle d’en rembourser 103. Il doit donc emprunter à nouveau, ne serait-ce que pour rembourser les 3 Euros qui lui manquent, et qui ne peuvent que lui manquer puisqu’ils n’ont jamais été fabriqués ; et que, cependant, il doit quand même rembourser aux banques privées. Et ce nouvel emprunt se fait forcément lui aussi avec un certain taux d’intérêt. Etc.

    C’est ainsi que la dette d’un pays dont l’État a perdu le droit de battre monnaie ne peut que s’envoler à l’infini.

    Ca, c’est la théorie, voyons si l’expérience pratique la confirme effectivement.

    Justement, une loi injuste datant de 1973 interdit à la France d’emprunter auprès de sa banque centrale. Depuis cette date, la dette publique ne fait qu’augmenter, et le chômage avec. La théorie se trouve donc confirmée. Cette loi a mis fin aux trente glorieuses !

    En 1992, avec Maastricht, cette interdiction faite aux États d’Europe de créer eux-mêmes leur propre monnaie est montée au plus haut niveau, au niveau institutionnel.

    Bien sûr, depuis, jamais la dette n’a été aussi énorme et jamais elle ne s’est accrue aussi vite, et jamais l’on ne nous a autant parlé de la dette que nous devrons rembourser, paraît-il. Vraiment, on nous bourre le mou avec ça.

    Cette dette étant voulue par la loi et par la constitution, elle est donc artificielle. Nous avons par conséquent la possibilité bien réelle de ne pas rembourser cette dette, puisque son remboursement sert uniquement à enrichir quelques banquiers véreux ; ceux-là même qui ont imposé de telles lois et de tels articles constitutionnels !

    Refusons de rembourser la dette !

Bien à vous,
do
http://mai68.org/spip

NON à l’esclavage par la dette !

Et si les banquiers veulent à tout prix qu’on leur rembourse cette dette qu’ils ont eux-mêmes artificiellement créée en espérant qu’on ne voit pas le truc, devinez comment je propose de les rembourser :

Cliquer sur l’image pour voir cette vidéo de trois minutes et demie.

Résumé de l’article ci-dessus :

L’article 104 du traité de Maastricht interdit aux États d’Europe d’emprunter auprès de leurs banques centrales, c’est-à -dire qu’il interdit aux États de créer eux-mêmes leur propre monnaie. Mais la dette d’un pays dont l’État a perdu le droit de battre monnaie ne peut que s’envoler à l’infini. Cette dette servant uniquement à enrichir les banquiers, elle est artificielle ; et nous pouvons refuser de la rembourser.

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« Des Palestiniens s’expriment – Notre vision pour la libération » par Ilan Pappé et Ramzy Baroud
Palestine Chronicle
Cet ouvrage, disponible à présent en français, est composé d’une trentaine de contributions rédigées, à l’occasion de ce projet de publication, par des intellectuels, acteurs, responsables de la société civile palestinienne. La réunion de ces contributions a été faite par M. Ramzy Baroud, journaliste, analyste, chercheur, écrivain palestinien résidant aux Etats-Unis, ainsi que par M. Ilan Pappé, écrivain, chercheur, universitaire israélien résidant en Grande-Bretagne. Comme ces deux (…)
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« LIBERTE. »

George W. Bush - Janvier 2005
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