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AQBI : Al Qaïda en Banlieue Islamique (partie 2)

La folie connaît son paroxysme, alors vu que les gens normaux admirent la version de la république, permettez moi de m’exprimer en tant que fou dans un monde où la raison pousse à croire que la vérité émane de TF1 ou du petit caniche ministre de l’intérieur chargé d’appliquer la politique de notre président le berger allemand.

Alors vu que personne ne tente de contredire les faits par peur d’être traité de révisionniste ou d’anti je ne sais quoi je vous rapporte une conversation (aussi véridique que la conversation entre le raid et le leader de AQBI :
 Nicolas on l’a eu !
 tu rigoles ?
 c’est bon Claude, ouf, j’ai eu du mal avec Dominique aux Etats-Unis donc là je te dois tout
 Euh, après ta réélection, je ne veux pas me retrouver à appeler notre philosophe pour lancer une guerre parce que tu as laissé traîné le papier du versement de Kadhafi.
 Mais Claude, t’imagines on a attendu que 7 personnes décèdent pour triompher et ces cons d’américains ont du en tuer plus de 2000.
 Efficacité à la française parce qu’on le vaut bien
 Bon, maintenant qu’on a assuré la remontée de Marine, tu t’occupes de Jean Luc ?
 C’est déjà fait, on a missionné un journaliste qui l’emmerde avec des photos et son impulsivité le perdra
 Que Dieu t’entende
 Euh, stp Nicolas reste laïque et je te remercie de m’avoir envoyé à Toulouse je ne me trouve pas aussi beau qu’Alain avec ma kippa.
 Claude, ne m’offense pas encore où tu iras en Algérie !
 Stp, arrête, je suis pire que Brice, je ne supporte pas, je suis algérophobe !
 Allo ? Eh Claude c’est François ! Alors tu veux jouer au plus malin, qui a obtenu le jackpot ? ah, tu veux être mon premier ministre ? Ok, à bientôt.
 Nicolas, tu vas faire une ouverture à gauche si tu es réélu ?
 Eh lui non ! Je joue toujours à droite, sur le côté moi, à l’extrême droite au bord de la ligne de touche comme Lionel Messi.
 Ouf, bon j’y vais, tu sais le chef du Raid m’attend, je lui dis la vérité ?
 Euh, tu veux finir comme MAM toi ? Ou Kadhafi ? Et tu connais la suite alors ?
 C’était ironique.

Maintenant parlons sérieusement, donc parlons de la collaboration des médias :
La réflexion menée par l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale, dont l’un des fondateurs est le maréchal Philippe Pétain, porte sur le rôle des élites militaires pour éduquer la Nation. Cela va permettre de créer des actions pour diffuser les idées et s’assurer du soutient de l’opinion. L’idée est aussi d’assurer une « contre propagande » contre les adversaires qui souhaitent la chute de la nation.

La doctrine stipule que la propagande devra être universelle et toucher tous les domaines d’activités humains et même les croyances. Le 14 mars 1956, lors d’une conférence à l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale, le général Allard affirma : « l’étude de la guerre révolutionnaire n’est pas, ne doit pas être l’apanage des seuls militaires, car la guerre révolutionnaire n’est pas dans son essence une guerre militaire de conquête territoriale, mais une lutte idéologique de conquête des esprits, des âmes ; les formes et les moyens de cette lutte sont nombreux : politiques, économiques, sociaux, militaires aussi, et l’arme principale n’est pas le fusil ni le canon, mais la propagande qui sait s’adapter au milieu visé ( communisme, nationalisme, anticolonialisme, religion et misère sociale) »

L’épisode de la guerre froide avec l’arme nucléaire va introduire un sentiment de peur chez les dirigeants politiques .Ils vont ainsi être convaincus que la destruction nucléaire, la perte de l’empire colonial et le risque d’une révolution peuvent être évités qu’à travers le contrôle total de la population. Nous ne sommes pas loin du livre de Georges Orwell « 1984 » où Big Brothers, entre autre la société de surveillance est instaurée. Il ne faut pas remonter très loin pour retrouver la conspiration militaire avec l’affaire Dreyfus où l’armée française constitua les preuves contre un militaire sous prétexte qu’il était juif, donc bouc émissaire. Il est accusé d’être un informateur pour l’Allemagne en fournissant des informations concernant l’armement français donc la sécurité intérieure. Sur la base d’une fausse preuve, une grande campagne médiatique sera lancée sans que l’accusé ne puisse répondre de ses actes. L’évolution de la campagne médiatique pour favoriser la politique de la peur se fera à travers la télévision. Pour que le gouvernement s’adresse au plus grand nombre, il est nécessaire que les dirigeants politiques puissent avoir l’honneur de démontrer leurs capacités à assurer la fermeté face au plus grand danger qui menace le pays. La doctrine poussée à l’extrême repose sur l’idée qu’un jour la télévision permettrait de donner le son, l’image qui permettra de renforcer l’esprit de défense nationale. Le sociologue Norvégien Thomas Mathiesen affirme que le processus de la télévision fonctionne par séduction, acculturation, distraction et communication de la peur. Le pouvoir peut ainsi diffuser les informations qui représentent la menace en coopérant avec les institutions médiatiques. Ainsi en 1966, l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale lors du comité de travail intitulé « Esprit de défense, formation et information » énonce que le rôle de l’Office de la Radiodiffusion et de la Télévision Française (ORTF) est de faire prendre conscience au citoyen du patrimoine qu’il a à défendre, des menaces qui existent, des grands options de la politique de défense. La télévision permet de diffuser dans chaque foyer l’esprit sécuritaire, de donner les informations sur ce qu’il faut défendre, ce dont il faut éviter et qui est le coupable du mal être des citoyens et dans notre cas attention au gentil musulman qui cache un petit terroriste membre d’AQBI.

Alors, restez tous devant TF1, votre président vous parle et la vérité sort de sa bouche, pour ma part « l’histoire me donnera raison », bonne appétit et n’oubliez pas de regarder le journal.

Sayid, un citoyen du monde.

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Viêt Nam, voyages d’après-guerres
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Nul mieux qu’un écrivain ne peut faire découvrir un pays. Que saurions-nous de l’Écosse sans Boswell et Johnson et comment nous représenterions-nous la magnificence de l’Orient au XVIe siècle sans les Pérégrinations de Fernaõ Mendes Pinto ? André Bouny s’inscrit dans cette lignée de voyageurs. Sa plume trace avec précision ce que tous les sens perçoivent du Viêt Nam traversé. Elle le fait doublement en accompagnant son texte de ses prodigieux dessins à la mine de plomb qui emmènent le (…)
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« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

John Swinton, célèbre journaliste, le 25 septembre 1880, lors d’un banquet à New York quand on lui propose de porter un toast à la liberté de la presse

(Cité dans : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, NY, 1955/1979.)

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