Il y a des combats - la solidarité, le pacifisme, la démocratie, la justice - qui n’ont pas à être glorifiés, encore moins justifiés. C’est leur absence qui doit être vilipendée, encore et encore, sans relâche. Le combat pour Julian Assange fait partie de ces combats naturels.
J’éprouve une satisfaction énorme - une fierté ? - d’être à ses côtés. Il y a l’homme, il y a la cause, il y a le symbole. Choisissez ce qui vous motivera le plus. Mais sachez que ce combat vous mènera sur une ligne de front, là où l’ennemi est visible à l’oeil nu. Sur ce front là, les hésitations, les ambiguïtés et les "oui, mais" n’ont pas leur place. Ceux d’en face ont encore des cartes à jouer, encore une crapulerie dans la manche. Mais bon, pour ça, je crois que nous sommes prêts. Qu’ils viennent, on les attend.
Non, le problème maintenant, ce sont les inerties, les "que faire ?", les "j’aimerais bien mais...". C’est dur parfois de se sentir utile ou de penser qu’on peut faire la différence. Mais le courage est contagieux, comme disait Julian. Et s’il y avait une théorie du ruissellement qui vaille, ce serait celle-là. Son courage qui nous inonde, qui nous gonfle le cœur. C’est la solidarité de la vie, de la vérité, de la justice, de la bonté. Elle est joyeuse, elle est inventive, elle est festive et déterminée.
Alors ne les laissons pas nous enlever Julian. Ne le laissons pas partir tout seul dans la nuit.
Viktor Dedaj vivement l’épidémie
La différence entre antisionisme et antisémitisme ? Environ 80 points de QI.
Viktor DEDAJ