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Alain Finkielkraut, le philosophe réactionnaire et islamophobe, entre à l’Académie Française

Que serait la France plurielle et bigarrée sans sa légion de Cassandre, réactionnaires et islamophobes, qui ne décèlent dans le ciel que de funestes présages, forcément annonciateurs d’un péril vert qu’ils ont l’art de prédire telle l’apocalypse, quand ils n’en sont pas à espérer secrètement la défaite des Bleus au Mondial pour célébrer la faillite de l’intégration ?

C’est l’un d’entre eux, et non des moindres, qui va rejoindre les vénérables sages de la prestigieuse Académie Française, Alain Finkielkraut, le philosophe qui a une haute idée de la France, mais aussi et surtout une très haute idée de lui-même, le polémiste exalté qui croise le fer avec toute la fougue de l’homme qui déteste la contradiction, l’intellectuel emphatique et défenseur inconditionnel d’Israël qui prophétise le chaos social en important le conflit israélo-palestinien en France, a été élu au fauteuil de Félicien Marceau, à l’issue de joutes houleuses.

Il a divisé ses pairs avant même de pénétrer dans le saint des saints de l’éloquence et de l’érudition, Finkielkraut peut se targuer d’avoir déjà mis en émoi la coupole dorée et feutrée, sans avoir encore gratifié son auditoire de ses envolées lyriques inimitables, ni l’avoir éclairé de sa science... infuse, cela va de soi...

Les anti-Finkielkraut, pugnaces mais minoritaires, jugeaient sa candidature « trop clivante », ou encore « trop polémique », l’Académie Française n’a-t-elle pas pris le risque de faire entrer le loup dans la Bergerie en ouvrant grand ses portes au philosophe en proie à une nostalgie fiévreuse, à la Zemmour, pour qui le rêve de la France « Black, Blanc, Beur » est de loin son pire cauchemar ?

Elle est encore dans toutes les mémoires, sa lecture rageusement ethniciste et religieuse du fiasco des Bleus au Mondial 2010 aura contribué à exacerber un racisme anti-musulmans et anti-noirs que l’ère Sarkozy avait désinhibé, soufflant sur les braises de la haine avec la suffisance de l’intellectuel qui jouit d’une grande aura, jusqu’à se laisser emporter par la déraison raciste en s’en prenant aux « noirs », aux « arabes » et à l’islam comme il l’avait déjà fait en 2005, lors d’une interview sur les violences urbaines accordée à Haaretz : "Les gens disent que l’équipe nationale française est admirée par tous parce qu’elle est "black-blanc-beur". En réalité, l’équipe nationale est aujourd’hui "black-black-black ce qui en fait la risée de toute l’Europe", avait-il alors déclaré sans périphrases, ni métaphores...

Pour mettre la touche finale à ce portrait certes peu flatteur de la tyrannie intellectuelle faite homme, mais empreint de réalisme, nous conclurons en rappelant que ce dernier qualifia notre site Oumma.com de "puissant" au micro de son émission Répliques, en juin 2012. Une insinuation perfide dont chacun aura compris qu’elle cherchait à nous diaboliser et non à nous tresser publiquement des lauriers, d’autant plus que Finkielkraut prenait alors fait et cause pour Hassan Chalghoumi, le pantin de Drancy, faisant montre d’une rare indulgence envers ce triste sire qui écorche la langue de Molière à chaque phrase. Pourtant, il y a là de quoi mettre au supplice le philosophe, amoureux du langage châtié !

Un bonus pour la fin, Alain Finkielkraut insulté au bord d’un canal...

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DEPUIS LA NUIT ET LE BROUILLARD - FEMMES DANS LES PRISONS FRANQUISTES - de Juana Doña
traduit par à ngeles Muñoz avec la collaboration de Sara Albert Madrid, février 1939. La Guerre d’Espagne touche à sa fin. Leonor va connaître l’exode, la torture, la condamnation à mort, et les longues années de prison... L’horreur quotidienne de l’univers carcéral franquiste tel que l’ont vécu des milliers de femmes et d’enfants est décrite ici par Juana Doña avec un réalisme sans concession et sans complaisance. Ce livre est son témoignage. Écrit en 1967, publié seulement après la (…)
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Quand je suis arrivé au pouvoir, les multinationales recevaient 82% des revenus de nos matières premières et nous 18%. Aujourd’hui c’est l’inverse ! J’ai fait ce qu’il y avait à faire pour mon peuple. J’attends maintenant qu’on m’assassine comme ils ont fait avec Chavez.

Evo Morales, Président de la Bolivie

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