RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

A la chaleur du soleil de l’ALBA

A La Havane, les préparatifs de la septième réunion au sommet des pays membres de l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de notre Amérique (ALBA) avancent à grands pas. La réunion célébrera, le 14 décembre, le cinquième anniversaire de ce qui constitue la plus grande espérance qu’aient jamais eu les peuples d’Amérique Latine de pouvoir se libérer du système néolibéral imposé par les États-Unis.

C’est il y a cinq ans qu’à cette date est née, dans la capitale cubaine, l’ALBA, une alliance tout d’abord signée par les chefs d’État du Venezuela, Hugo Chavez, et de Cuba, Fidel Castro, mais dont les bases et les perspectives lui permettaient de se projeter loin dans le futur.

L’initiative était revêtue d’une énorme importance car elle répondait au désir d’éviter les pièges tendus à la région par les recettes du libre échange et, à partir de ce jour là , le projet est resté ouvert à tous les pays de la région qui ont voulu s’y intégrer.

Au moment où les États-Unis exerçaient leurs pressions et conspiraient en secret pour presser les différents gouvernements latino-américains d’adhérer à l’Aire de Libre Commerce pour les Amériques (ALCA), un projet de plus en plus ouvertement critiqué par les organisations sociales, les opulations et les partis progressistes, les ignataires de l’ALBA ont immédiatement publié dans leur intégralité les postulats qui animaient la nouvelle institution internationale.

L’ALBA a mis l’accent sur la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, sur une véritable intégration de tous les pays qui la constituent et sur la complémentation des économies, et elle a créé des mécanismes pour compenser les déséquilibres entre les pays
membres.

Après la victoire électorale d’Evo Morales, la Bolivie s’y est incorporée en 2006. Plus tard, ce fut le tour du Nicaragua, puis d’Antigua et Barbuda, du Honduras, de l’Équateur, de Saint Vincent et la Grenadine, et de la Dominique. Leur adhésion se devait aux avantages concrets qu’ils pouvaient observer dans les nouveaux mécanismes d’intégration en train de s’établir en
Amérique Latine.

On peut donner des exemples : la reconstruction de la raffinerie de Cienfuegos, à Cuba ; les projet de même type au Nicaragua et en Equateur ; les entreprises "grand-nationales’ (par opposition aux transnationales) qui ont rapidement surgi dans différents secteurs comme le secteur énergétique, la pêche, les télécommunications, le secteur minier, l’agriculture ou
d’autres encore et dont se bénéficie un certain nombre de pays, y compris certains qui ne sont
pas membres de l’ALBA.

Parmi les grands projets en route se trouve celui de la création de la Banque de l’ALBA qui pourra ainsi avoir en main ses propres finances, éliminer toute dépendance du Fond Monétaire International et financer les projets en exécution. Comme l’a annoncé Hugo Chavez à Caracas,
ce point fera partie de ceux qui seront abordés lors du prochain sommet de La Havane.

L’autre grand projet, qui va de pair avec celui-là , est celui de la création d’une monnaie électronique appelée le SUCRE (Système Unique de Compensation Régionale de Paiement), qui commencera à être utilisée l’année prochaine et qui éliminera le problème de la dépendance du dollar pour les transactions entre pays membres.

L’ALBA est née avec le nom d’Alternative, mais le perfectionnement de sa structure a déterminé
le changement de sa dénomination lors de la sixième réunion au sommet, en octobre dernier.

Elle a reçu le nom d’Alliance car, actuellement, le mécanisme d’intégration est constitué par les conseils politique, économique et social et on avance vers la formation d’un secrétariat permanent.

Le président Hugo Chavez a déclaré qu’il s’agit d’une modification de codes, de sens et de fond, car la structure d’intégration n’est plus seulement une proposition théorique. Elle s’est convertie en une plateforme politique régionale, géopolitique et de pouvoir, en défense de l’indépendance, de la souveraineté, de l’autodétermination et des intérêts des peuples qui la constituent.

Agence Cubaine D’information

URL de cet article 9558
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Cuba est une île
Danielle BLEITRACH, Jacques-François BONALDI, Viktor DEDAJ
Présentation de l’éditeur " Cuba est une île. Comment l’aborder ? S’agit-il de procéder à des sondages dans ses eaux alentours de La Havane, là où gisent toujours les épaves des galions naufragés ? Ou encore, aux côtés de l’apôtre José Marti, tirerons-nous une barque sur la petite plage d’Oriente, et de là le suivrons -nous dans la guerre d’indépendance ? Alors, est-ce qu’il l’a gagnée ? C’est compliqué ! L’écriture hésite, se veut pédagogique pour exposer les conséquences de la nomenclature sucrière. L’épopée (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

C’est amusant comme le commun des mortels s’imagine que nous sommes sans cesse affairés à leur mettre des idées dans la tête, alors que c’est en empêchant certaines pensées d’y pénétrer que nous faisons le mieux notre travail.

C.S. Lewis, 1942

Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.