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Auteur : Kate ZERNIKE

New York Times

La chute de la bourse fait un ravage dans les rêves des vieux Américains

Kate ZERNIKE

Certains de nos amis américains, qui spéculèrent beaucoup, ont vu leur économies fondre au fur et à mesure que la bourse s’effondrait. D’autres qui n’avaient pas spéculé sont dans la même situation. L’auteur de cet article nous raconte la souffrance des uns et des autres. elle nous montre aussi que tout peut être surmonté, petite note d’optimisme qui ne manquera pas de réjouir ceux qui ont vécu les même expériences. En attendant, rappelons quelques principes de base : le capitalisme des petits actionnaires est plus risqué que celui des grands. Quand on vous proposera de placer vos économies dans des fonds de pension, rappelez vous que la bourse descend toujours dès qu’elle a fini de monter.

C'est en tant que propriétaires d'une agence de publicité d'Atlanta qui fait 40 millions de $ de chiffre d'affaire par an que Jim et Jan Pringle ont fait la couverture du magazine Inc. "quel est le meilleur moment pour prendre sa retraite ?" En janvier 2000, alors que le Dow était bien au-dessus de 10,000 points, ils étaient confiants. ils pensaient avoir choisi le bon moment. Après avoir vendu leur société à plus 2 millions de $ ils ont investi dans les actions. Leur courtier les a encouragés à prendre un mois de vacance en Europe mais ils ont préféré aller en Caroline du Sud, où ils ont commencé à construire une maison de rêve sur la plage. Les Pringle ont depuis perdu environ 75 pour cent de leur investissement. Loin de pouvoir s'offrir un voyage en Europe, ils ont fait ce qu'ils avaient juré de ne jamais faire : hypothéquer leur maison et se remettre au travail. "Je pensais que je pourrai au moins faire une pause et réflechir à ce que je ferais de la deuxième partie de ma (…) Lire la suite »