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Auteur : Moncef WAFI

Pour le grand bien d’Israël

Moncef WAFI

De quoi sera fait le demain étoilé ? Le monde retient son souffle et se tourne vers l’Amérique post-Obama.

Quel sera son héritage entre une Clinton plus faucon que les plus faucons des républicains et un Trump, véritable caricature d'une Amérique plus imprévisible que jamais ? Et le monde doit trembler devant ces deux candidats pour la présidence de la Terre. Une succession d'un Obama sur lequel tous les révolutionnaires ont bâti des espoirs d'un monde plus équitable, moins cynique. L'histoire retiendra que le récipiendaire du Nobel de la paix a déclenché plus de conflits en deux mandats que tous ses prédécesseurs. Qu'il a banalisé les frappes aux drones et leurs milliers de victimes collatérales parmi enfants et femmes. Qu'il a lâché ses oreilles sur la planète. Qu'il a laissé la Libye se faire dévorer par BHL et la Syrie brûler pour le bien d'Israël. Après deux mandatures qui ont fait beaucoup de mal au monde arabo-musulman, les Etats-Unis d'Amérique s'apprêtent à élire un nouveau locataire à la Maison-Blanche. Pour le plus grand bien d'Israël. Ce qui reste de la Nation arabe (…) Lire la suite »

La Libye au-dessus des chutes du Niagara

Moncef WAFI

Le drame libyen n’est pas seulement local ni régional, mais il déborde sur un aspect humanitaire relégué au second plan si ce n’était les cadavres de migrants clandestins rejetés par la Méditerranée sur les rivages de l’Europe.

La violence qui accompagne la Libye depuis la chute de Kadhafi a de multiples facettes et ses visages, plus hideux les uns que les autres, projettent leurs ombres menaçantes sur ses voisins géographiques s'étendant au-delà des vagues d'une mer devenue, à force de morts sans sépultures, un véritable cimetière marin pour des milliers d'apatrides, partis fuir une guerre ou à la recherche d'un monde plus clément. Evoquer ces cargos de la mort est en ligne droite de la guerre civile qui secoue la Libye et ces nouveaux négriers ne sont que la conséquence d'un pari joué et perdu par l'Europe. En décidant d'assassiner Kadhafi sans assurer une transition démocratique du pays, Bruxelles et l'Otan, dupés par une France calculatrice, ont ouvert la boîte de Pandore expulsant tous les démons enchaînés par un régime pourtant longtemps toléré. La Libye étant loin de ses terres, l'Europe n'avait à aucun moment envisagé un quelconque péril venant de la mer mais il aura fallu d'une menace à peine (…) Lire la suite »
Hollande l’a dit et redit : "La France ne paie pas de rançon" (et son adversaire est la finance).

Qui a financé le terrorisme ?

Moncef WAFI
La France a été vertement rappelée à l'ordre par la Maison Blanche à propos du paiement des rançons contre la libération d'otages aux mains de groupes terroristes. Ainsi après l'exécution de trois otages anglo-saxons par l'Etat islamique (EI) en moins d'un mois, l'épineux sujet des rançons revient à la une de l'actualité. Excédé par le double langage de Hollande, Obama assure que Paris paye des rançons aux groupes armés. Loin d'être un scoop, cette parenthèse ouverte par le président américain, lors d'un entretien accordé au New York Times, n'est pas innocente puisque la logique américaine de ne pas négocier avec les terroristes est mise à mal par la décision des Européens et particulièrement des Français de payer pour libérer leurs citoyens enlevés par AQMI et ses succursales au Sahel. On dit Barack Obama irrité par l'attitude de François Hollande qui, au travers de son aptitude de dégainer le carnet de chèques à chaque prise d'otage, expose, paradoxalement, les Français aux (…) Lire la suite »

Genève 2 ou le cynisme triomphant de l’Occident.

Moncef WAFI
Guerre des mots, des priorités et de tranchées. Genève 2 ressemble à s'y méprendre à un dialogue de sourds entre un régime syrien qui se repose sur une légitimité intérieure et une opposition en exil appuyée par des puissances dont les intérêts dans la région convergent diamétralement. Ouverte hier, en prélude à des négociations directes et exclusives entre les deux parties avec l'arbitrage de l'Algérien Lakhdar Brahimi, à partir de demain, vendredi, la conférence de paix en Suisse butte d'ores et déjà sur l'avenir de Bachar Al-Assad dans la Syrie de demain. Pour l'opposition, Riad, Washington, Ankara et Paris, il est inimaginable qu'il prenne part au gouvernement de transition lui déniant cette fameuse légitimité pour gouverner. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry l'a affirmé sans ambages déclarant qu'« il est impossible que cet homme qui a mené une telle violence contre son propre peuple puisse conserver la légitimité pour gouverner ». On devine du reste la réponse de la (…) Lire la suite »