La loi Macron qui se prépare devrait interdire l’accès des non-vaccinés aux hôpitaux, « sauf en cas d’urgence » affirme l’article 1 (2e alinéa). Cette mesure constitue une déflagration en termes de respect des droits humains les plus élémentaires, difficile à imaginer dans une démocratie comme la France. Concrètement, un malade du cancer, un diabétique, un porteur d’une infection de longue durée, ne pourra plus se faire soigner normalement dans son hôpital habituel, sauf à accepter d’être vacciné. Les conséquences à long terme de cette mesure inique seront immenses sur la mortalité des Français et sur l’espérance de vie moyenne, sans commune mesure avec le nombre de décès peut-être évités du fait de la vaccination générale. Surtout, cette mesure remet totalement en cause le « contrat social » de 1945 et le principe même de la sécurité sociale, dont le monopole ne survivra pas. Voici pourquoi.