Le président US Donald Trump a intensifié les menaces de guerre contre l’Iran vendredi, insistant sur le fait que Téhéran était responsable des dommages causés à deux pétroliers dans le golfe d’Oman la veille et promettant des représailles américaines pour tout acte iranien visant à fermer le détroit stratégique d’Ormuz.
Trump a fondé ses remarques ignorantes et belliqueuses sur une vidéo floue en noir et blanc publiée jeudi soir par le commandement central américain (CENTCOM), qui dirige les interventions militaires américaines dans tout le Moyen-Orient.
CENTCOM a affirmé que la vidéo, apparemment tournée depuis un avion espion américain, montrait un petit bateau du Corps de la Garde révolutionnaire islamique (IRGC) s’approchant de l’un des pétroliers endommagés, le Kokuka Courageous, appartenant au Japon, et retirant une mine ventouse non explosée attachée à sa coque. La vidéo a été présentée comme la preuve que l’Iran avait mené des attaques sur les navires et avait envoyé (…)Lire la suite »
Le secrétaire d'État américain a lancé un ultimatum au gouvernement vénézuélien du président Nicolas Maduro mercredi, lui demandant d'ouvrir ses frontières à un plan orchestré par les États-Unis pour fournir de l’« aide humanitaire ». L'objectif de Washington est soit de provoquer une fissure au sein des forces armées du pays, soit de préparer le terrain pour une intervention militaire dirigée par les États-Unis.
« Le peuple vénézuélien a désespérément besoin d'aide humanitaire », a tweeté Pompeo. « Les États-Unis et d'autres pays essaient d'aider, mais l'armée vénézuélienne, sous les ordres de Maduro, bloque l'aide avec des camions et des navires-citernes. Le régime de Maduro DOIT LAISSER L'AIDE ATTEINDRE LA POPULATION AFFAMÉE. »
L'inquiétude soudaine pour la « population affamée » du Venezuela provient d'un gouvernement américain qui a systématiquement oeuvré pour étrangler l'économie vénézuélienne, imposant un blocus financier en août 2017 et un embargo pétrolier la semaine (…)Lire la suite »
Le conseiller américain à la sécurité nationale, John Bolton, a annoncé une escalade des sanctions imposées par les États-Unis à Cuba et au Venezuela lors d’un discours belliqueux prononcé à Miami jeudi devant un public choisi composé d’exilés de droite et de responsables républicains.
Le discours de Bolton sur la politique du gouvernement Trump à l’égard de l’Amérique latine constituait une demande de changement de régime à Cuba et au Venezuela, ainsi qu’au Nicaragua, et une affirmation éhontée de la domination américaine sur cet hémisphère, avec des déclarations répétées concernant un comportement que Washington ne « tolérerait » pas de la part des pays situés au sud de la frontière américaine.
À peine cinq jours avant les élections américaines de mi-mandat, le discours faisait indéniablement partie des efforts de l’administration Trump pour créer sa base électorale, qui comprend en Floride des organisations d’exilés cubains installés à Miami depuis la révolution de 1959 qui (…)Lire la suite »
Avec toute la campagne impitoyable menée par les démocrates et les médias – soutenue par des sections puissantes des forces armées et des services de renseignement des États-Unis – pour attiser l’hystérie à propos d’une prétendue « ingérence » russe dans les élections américaines de 2016, qui prête attention à l’ingérence flagrante de l’impérialisme dans les processus électoraux des pays au sud du Rio Grande.
Il n’est pas question ici dans ces opérations de quelques dizaines de milliers de dollars pour supposément acheter de la publicité sur Facebook, ou encore d’activités présumées de bots sur les médias sociaux ou de la diffusion de prétendues « fausses nouvelles », mais plutôt d’un soutien pour une répression sanglante, l’appauvrissement systématique de populations entières et des préparatifs pour une intervention militaire directe des États-Unis.
La tentative de Washington de saboter la prochaine élection présidentielle au Venezuela, qui était prévue pour le mois prochain, (…)Lire la suite »
Alors que les médias dépeignent systématiquement le terrorisme comme une manifestation du mal et l’œuvre de fous, il existe des relations et des objectifs géopolitiques définis qui sous-tendent ces actes.
La dernière d’une longue série d’attaques terroristes sanglantes attribuées à l’État islamique d’Irak et de Syrie (ÉI) s’est déroulée mercredi matin en Iran avec des assauts armés coordonnés contre le Parlement iranien (Majlis) et le mausolée du défunt chef suprême de la République islamique, l’Imam Khomeini. Au moins 12 personnes ont été tuées et 43 blessées.
Les réactions du gouvernement des États-Unis et des médias occidentaux aux attentats de Téhéran contrastent fortement avec leur réaction à l’attentat à la bombe du 22 mai qui a tué 22 personnes à la Manchester Arena et aux attaques du London Bridge qui ont pris neuf vies samedi dernier.
La Maison Blanche de Trump a publié une déclaration sadique qui revient à justifier les meurtres en Iran, déclarant : « Nous soulignons le fait que les États qui parrainent le terrorisme risquent d’être victimes du mal qu’ils favorisent », une attitude qui a trouvé son reflet dans l’indifférence relative des médias envers la perte de vies (…)Lire la suite »
Malgré les nombreux autobus verts qui transportaient les derniers rebelles islamistes appuyés par les États-Unis en dehors de la ville d’Alep jeudi, le secrétaire d’État John Kerry a pris la parole lors d’une conférence de presse du département d’État afin de décrire la situation dans la ville du nord de la Syrie comme étant « impensable » et afin de dénoncer le gouvernement syrien du président Bachar Al-Assad pour ne perpétrer « rien de moins qu’un massacre ».
Les dénonciations de Kerry, qui ciblent également les alliés de la Syrie que sont la Russie et l’Iran, expriment la colère et le désespoir grandissants de l’armée américaine et de l’appareil de renseignement concernant la débâcle de l’opération de changement de régime en Syrie qui dure depuis 5 ans. Avec l’expulsion des milices d’Al-Qaïda qui ont été armées et financées par la CIA, les soi-disant « rebelles » ont perdu leur dernier point d’appui dans une région urbaine importante et les chances que ces forces en sous-main (…)Lire la suite »
La coupure de l'accès à Internet pour Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, est un acte menaçant de plus dans une campagne électorale présidentielle américaine qui a touché le fond de la dégradation politique.
Emprisonné à toutes fins pratiques dans l'ambassade équatorienne de Londres depuis plus de quatre ans, Assange est maintenant confronté à une nouvelle limitation de son contact avec le monde extérieur.
Mardi, le ministère des Affaires étrangères de l'Équateur a confirmé l’accusation de WikiLeaks que l'Équateur avait ordonné la coupure de la connexion Internet d’Assange sous la pression du gouvernement américain. Dans un communiqué, le ministère a déclaré que WikiLeaks avait « publié une multitude de documents ayant une incidence sur la campagne électorale américaine », ajoutant que le gouvernement de l'Équateur « respecte le principe de non-intervention dans les affaires intérieures des autres États » et « ne s’immisce pas dans les processus électoraux externes ». (…)Lire la suite »
Il y a deux ans cette semaine que le président Barack Obama a lancé la dernière guerre américaine contre l'Irak et la Syrie au nom de la lutte contre l’État islamique (EI). Le président américain présenta non seulement la nouvelle intervention militaire comme une continuation de la « guerre mondiale contre le terrorisme », mais encore comme une croisade pour les droits humains ; il invoqua le danger menaçant la population Yézidie en Irak et insista pour dire qu'il ne pouvait pas « fermer les yeux » lorsque les minorités religieuses étaient menacées.
Le bilan des victimes de cette prétendue intervention humanitaire est de plus en plus lourd. Selon un rapport publié cette semaine par le groupe Airwars pour marquer l'anniversaire, plus de 4.700 morts non-combattants civils ont été signalés dus aux frappes aériennes de la « Coalition conduite pas les Etats-Unis » (95 pour cent étant le fait de l'aviation américaine). Plus d'hommes, de femmes et d’enfants irakiens et syriens innocents (…)Lire la suite »
Washington veut-il la guerre avec la Russie ? Si l’on revient sur les actions récentes des Etats-Unis concernant la crise ukrainienne, alors se pose clairement une question qui, il n’y a pas si longtemps encore, aurait semblé impensable. Le gouvernement Obama joue un jeu très dangereux de roulette russe.
Ces dernières 48 heures, le Pentagone a annoncé le déploiement d’unités de parachutistes américains en Pologne et dans les trois anciennes Républiques baltes de l’Union soviétique, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, amenant de ce fait les soldats américains à la frontière même de la Russie. Un autre navire de guerre américain a été envoyé dans la Mer noire et davantage de forces américaines seront déployées en Ukraine cet été, dans le cadre d’un exercice portant le nom d’Opération Rapid Trident.
Ces manoeuvres militaires de Washington se déroulent dans le contexte d’une crise aigüe au sein de l’Ukraine et qui, du fait des machinations de Washington et ses alliés fantoches, (…)Lire la suite »
Les médias américains ont manifesté un manque d’intérêt remarquable pour la bande-son de l’appel téléphonique entre Victoria Nuland, haut responsable du secrétariat d’Etat en charge des affaires européennes et eurasiennes, et l’ambassadeur américain en Ukraine, Geoffrey Pyatt, qui a été mis en ligne sur YouTube et est devenu le sujet d’une polémique internationale depuis jeudi dernier.
La couverture médiatique qui en est faite porte essentiellement sur l’emploi de la phrase pas vraiment diplomatique « Fuck the EU » [que l'UE aille se faire foutre] en ce qui concerne l’attitude de Washington sur le rôle joué par ses partenaires dans la crise qui affecte l’Ukraine depuis près de trois mois. L’autre présentation qui est faite de l’affaire reprend loyalement la propre tentative du Département d’Etat de minimiser toute controverse en qualifiant la diffusion publique d’une conversation privée de « nouveau point bas atteint par le savoir-faire russe. »
Le gouvernement russe a (…)Lire la suite »