Le 14 janvier 2012, le général à la retraite Otto Pérez Molina, candidat du parti de droite « Parti Patriotique » (PP) deviendra le président du Guatemala. Durant sa campagne il a promis la "main dure" contre la délinquance, contre le narcotrafic et le crime organisé, réussissant à capter le vote d’une population terrorisée par les taux élevés de violence dans le pays. Cependant le retour au pouvoir d’un militaire au passé obscur éveille de sérieuses craintes dans plusieurs secteurs de la société qui se refusent à oublier l’histoire récente du pays.