En 1974. un diplomate saoudien me montra des photos de Riyad, la capitale de son pays. On voyait sur l’une d’elles un troupeau de chèvres fouillant dans des tas d’ordures à l’extérieur d’un édifice gouvernemental. Quand je lui demandai pourquoi ces chèvres étaient là, il me répondit qu’elles étaient le principal système d’élimination des déchets de la ville. Cette réponse me choqua. « Aucun Saoudien qui se respecte ne ramasserait les ordures, me dit-il. Nous laissons cela aux animaux. »