La Révolution française ne fut pas un simple « évènement » historique, mais un développement long et complexe dans lequel nous pouvons identifier divers stades, en commençant par la « révolte des nobles » à la veille de 1789 et en terminant – mais uniquement sous certains aspects – en 1799, avec le « 18 Brumaire », le coup d’État de Napoléon Bonaparte. Il convient de remarquer que certains de ces stades, y compris les (importantes) phases initiale et finale mentionnés, étaient de nature plutôt contre-révolutionnaire que révolutionnaire.
Ce 8 mai, nous fêtons le 70e anniversaire de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale qui a coûté la vie à plus de 60 millions de personnes. A en croire les films hollywoodiens, tout se serait joué lors de combats héroïques entre soldats américains et allemands ou japonais. Les historiens sont toutefois unanimes : l’Allemagne nazie a été vaincue par l’Armée rouge. Jacques Pauwels, historien et auteur d’un ouvrage sur la question, revient sur cette période et explique quand et comment la guerre a basculé vers la défaite inéluctable de l’Allemagne nazie.
Les causes de la Première Guerre mondiale étaient-elles l'attentat de l'archiduc d'Autriche ? Ou de nobles motivations de paix, de démocratie et de liberté ? Non, répond l'auteur et historien Jacques Pauwels. Depuis longtemps, les grandes puissances mondiales la voulaient, cette guerre. Pour s'approprier des colonies et pour en finir une fois pour toutes avec les idées révolutionnaires qui gagnaient de plus en plus toute l'Europe.