Des dizaines de milliers d'enfants ont été volés par les franquistes à leurs mères républicaines ("l'anti-Espagne") et confiés en "adoption" à des "familles catholiques" et "saines", de "race supérieure espagnole", afin de les "purifier", "rééduquer", et ce avec la participation essentielle de la Phalange et de l'Eglise espagnole. La dictature franquiste, par un décret de 1941, autorisa à changer le nom et le prénom de ces enfants.