Je préfère écrire sur des choses que je connais, mais de temps en temps, une occasion se présente à moi de commenter un aspect de la méfiance et de la confusion généralisées tout en me reposant sur la base solide de ma curiosité professionnelle. C’est le cas du nouveau coronavirus 2019-nCoV. Beaucoup d’éléments de l’histoire du coronavirus ne sont pas cohérents, et c’est ce que je veux explorer. D’emblée, je tiens à préciser que je ne suis pas un expert en la matière. Le 2019-nCoV est-il une arme biologique génétiquement modifiée ou est-ce une souche naturellement évoluée d’un virus endémique dans la population de chauves-souris en Chine ? Nous ne le savons pas, mais il est intéressant d’examiner la plausibilité de chacun de ces scénarios et de voir si ce que nous observons pourrait être une combinaison d’un peu des deux.
Au sein de la vaste étendue bureaucratique du Pentagone, il existe un groupe chargé de surveiller l’état général du complexe militaro-industriel et sa capacité continue à répondre aux exigences de la stratégie de défense nationale. Le Bureau de l’acquisition et de la maintenance et le Bureau de la politique industrielle dépensent quelque 100 000 $ par année pour produire un rapport annuel au Congrès. Il est accessible au grand public. Il est même accessible au grand public en Russie, et les experts russes se sont vraiment bien amusés à l’examiner en détails.
Il existe une tendance humaine très naturelle à continuer à essayer de faire les choses qui ont pu tourner en votre faveur même après qu’elles ont cessé de le faire. Il est facile de le mettre en évidence parmi diverses faiblesses et fragilités humaines – refuser de reconnaître la réalité, s’engager dans des vœux pieux, se nourrir de châteaux en Espagne… Il est quelque peu difficile de discerner dans cette tendance une saine stratégie… car elle est supérieure à toute alternative disponible.
La Russie est prête à répondre à toute provocation, mais une autre guerre est la dernière chose que désirent les Russes. Et si vous êtes accro aux nouvelles positives, c’est la seule bonne nouvelle que vous allez entendre.
« En regardant ce vaste paysage d’échecs, il y a deux façons de l’interpréter. La première est que l’administration des États-Unis est la plus incompétente que l’on puisse imaginer, et ne peut jamais obtenir quoi que ce soit de correct. Mais une autre façon est qu’ils ne réussissent pas pour une raison très différente : ils ne réussissent pas parce que les résultats ne comptent pas... Mais si, de fait, les échecs ne sont pas un problème du tout, et si à la place il y avait une sorte de pression à l’échec, nous verrions alors exactement ce que nous voyons. »
Jeudi dernier le gouvernement ukrainien, relayé par le porte parole de l’OTAN, a déclaré que l’armée russe avait envahi l’Ukraine. Eh bien, c’est peut-être vrai, qu’en savons-nous ? Ils l’ont déjà dit le 13 août et aussi le 17 août, et chaque fois sans preuve ou avec de fausses preuves. Mais laissons-leur le bénéfice du doute.