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Auteur : Oleg NESTERENKO

La mascarade du « sommet » pour la paix en Ukraine : un nouveau fiasco de Zelensky

Oleg NESTERENKO

Le « sommet pour la paix en Ukraine » qui s’est tenu, les 15 et 16 juin 2024, à Bürgenstock, en Suisse est terminé. Malgré les espoirs investis par Kiev dans l’événement, seul un écho déformé et inaudible des idées initialement formulées en dix points par le président ukrainien Volodimir Zelensky, il y a des mois, a vu le jour.

La représentativité de l’initiative Les invitations au « sommet pour la paix » ont été envoyées par son organisateur qui est la Suisse à plus de 160 pays, avec l’espoir de fédérer la « majorité mondiale » derrière les positions de Zelensky, afin de contrer la réussite grandissante de la Russie dans sa confrontation avec le bloc des pays de l’OTAN sur le territoire de l’Ukraine. Tout au long du processus de l’organisation de l’événement, des signes inquiétants l’ont accompagné en indiquant que la version finale qui aura lieu sera sensiblement éloignée de celle escomptée par Kiev. Les espoirs se sont heurtés à une réalité : près de la moitié des pays visés ont, tout simplement, ignoré l’invitation. Ils l’ont ignorée malgré l’insistance et la pression exercées par les pouvoirs occidentaux sur les invités. Finalement, seuls 92 pays, composés à 1/3 des membres du bloc de l’OTAN et à 1/3 des pays-satellites direct de l’OTAN, ont envoyé leurs représentants en Suisse. Cela étant, une partie non négligeable de pays n’était guère (...) Lire la suite »

L’aide militaire Occidentale à l’Ukraine : le zugzwang

Oleg NESTERENKO

Le zugzwang est une situation dans le jeu d’échecs dans laquelle le joueur n'a aucun mouvement favorable possible - toute action qu'ils fera entraînera une détérioration imminente de sa position sur le plateau de jeu.

Constant la déroute que l’armée ukrainienne subit sur les champs de bataille face aux forces russes, les décideurs du camp politico-militaire de l’Occident collectif plongent en état de panique opérationnelle collective les poussant à faire monter les enchères et à prendre une voie sans issue. Les mythes et la réalité De même que durant la seconde guerre mondiale, quand la quasi-intégralité des pays composant l'Union Européenne d’aujourd’hui a grandement participé à l’effort de guerre en faveur de l’Allemagne nazie lors de l'invasion de l'URSS – ces mêmes pays, le monde anglo-saxon en plus, sont en train de produire un effort de guerre face à Moscou, un effort d’envergure jamais vu dans le monde depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Néanmoins, constatant l’insuffisance des aides accordées à l’Ukraine pour contrer efficacement l’initiative militaire russe, dès février 2022, les responsables politiques ukrainiens et ceux des pays de l’OTAN essaient de la combler en faisant une preuve remarquable dans le (...) Lire la suite »

La loi sur les “ agents étrangers ” - une leçon magistrale de l’hypocrisie atlantiste

Oleg NESTERENKO

À la suite de l’adoption par le parlement de la Géorgie (pays du Caucase), le 1er mai dernier, de la loi sur les « agents étrangers », toute une avalanche de critiques, d’avertissements et de menaces directes et voilées s’est écroulée sur le gouvernement géorgien de la part des « défenseurs de la liberté, de la démocratie, de la libre parole et des droits de l’homme » composés de l’intégralité des pays du camp Occidental, les Etats-Unis d’Amérique en tête.

L’indignation du monde Occidental Le « monde libre » s’est unanimement levé indigné face à l’obscurantisme et l’oppression de la liberté qui est en train d’être instaurée dans ce pays du Caucase, lequel, à l’instar de la Fédération de Russie, vient de mettre en place le contrôle légal des personnes morales et physiques financées/influencées par des sources étrangères dans le cadre de leur activité politique ou celle de la diffusion de l’information. Le Département d'État des EU en la personne de son porte-parole Matthew Miller a menacé la Géorgie en soulignant la qualité anti-démocratique de la loi nouvellement adoptée : « Les déclarations et les actions du gouvernement géorgien sont incompatibles avec les valeurs démocratiques qui sous-tendent l'adhésion à l'UE et à l'OTAN et compromettent ainsi la voie de la Géorgie vers l'intégration euro-atlantique ». Auparavant, les représentants de la quasi-intégralité des pays occidentaux, l’un après l’autre, ont mis en garde le gouvernement géorgien contre son projet de loi (...) Lire la suite »

Le massacre de Moscou

Oleg NESTERENKO
Plus personne au monde n’ignore l’événement qui a eu lieu à Moscou, le 22 mars 2024 : l’acte terroriste qui a emporté la vie de 139 victimes civils, dont trois enfants, et a fait 182 blessés, selon le dernier bilan du comité d'enquête russe. Nul besoin de mentionner les détails de la barbarie qui a eu lieu, dont l’égorgement face à la caméra d’un blessé par balle déjà couché par terre, le tir à bout portant dans la tête d’une fillette et tant d’autres moments d’horreur pour comprendre que ce ne sont pas des êtres humains, mais des animaux sans âme que sont les exécutants, les organisateurs et les commanditaires de ce macabre évènement. Le récit Occidental La réaction immédiate des EU désignant l’organisation terroriste « l’Etat Islamique » en tant que commanditaire, organisateur et exécutant unique du crime - et ceci sans la présentation de la moindre preuve sérieuse à l’appui - est un récit de plus suivi en écho par l’ensemble des pays-satellites étasuniens et introduit dans le but de manipuler l’opinion des (...) Lire la suite »

La confiscation des actifs russes serait une victoire stratégique de Moscou

Oleg NESTERENKO

Dès le déclenchement de l’opération militaire russe sur le territoire de l’Ukraine, le 24 février 2022, parallèlement à la mise en place d’une série de sanctions contre la Russie, les décideurs du bloc « atlantiste » ont promptement trouvé le consensus sur le gel des actifs financiers que la banque centrale de la Fédération de Russie a confiés auparavant à leur institutions financières en investissant dans des produits financiers, dont les titres de dettes gouvernementales des pays qu’ils représentent.

De la certitude revanchiste vers la frénésie des sanctions Dans la nuit du 27 février 2022, Ursula van der Layen, la présidente de la Commission européenne, a annoncé que l’Union Européenne et ses partenaires ont pris la décision de « paralyser » les actifs de la banque centrale russe, « pour ne pas permettre à la banque de Russie d’utiliser ses propres réserves internationales, afin d’affaiblir l’effet des sanctions occidentales ». Le 1er mars 2022, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, dans une interview à France Info a fait le résumé précis des projets et certitudes du camp Occidental vis-à-vis de Moscou : « Oui, les sanctions sont efficaces. Les sanctions économiques et financières sont même d'une efficacité redoutable. Et je ne veux laisser planer aucune ambiguïté sur la détermination européenne sur ce sujet. Nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie [...] Nous allons donc provoquer l'effondrement de (...) Lire la suite »
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Ukraine : la préparation de la capitulation

Oleg NESTERENKO
Depuis le début du désastre de la contre-offensive ukrainienne face aux troupes russes suivi de la compréhension par les partenaires occidentaux de la faillite de leur projet sur le territoire de l’Ukraine, le pouvoir à Kiev s’est retrouvé devant une réalité effroyable : le refus de la continuation des investissements venus des sources qui lui ont assuré auparavant d’être impérissables - le début de la fin du règne de Zelensky et de son entourage. Pourtant, une telle fin était parfaitement prévisible. Seule l’ignorance de l’histoire et du mode opératoire doctrinal des protagonistes nous condamne à sa répétition. Dans mon analyse datant d’un an « La guerre en Ukraine : les véritables raisons du conflit » j’ai déjà mentionné les éléments constitutifs de la future défaite de Kiev : ... Au moment venu, quand le pouvoir américain considérera que le « retour sur investissement » dans la guerre en Ukraine est suffisant ou bien quand il fera le constat que la probabilité à atteindre le seuil de satisfaction est trop (...) Lire la suite »

TICE : la Russie révoque sa ratification

Oleg NESTERENKO

Après la sortie de la Fédération de Russie du traité sur la réduction des armements stratégiques offensifs Start-II/SNV-III, le 23 février 2023, qui n’a été qu’une suite logique et parfaitement prévisible en vue du nouveau caractère des relations russo-occidentales instaurées depuis le début de l’année 2022 : face à la menace déclarée et partiellement mise en œuvre par l’Occident collectif américano-centrique vis-à-vis de la Russie, cette dernière a procédé à la suppression légale des restrictions au développement de son armement stratégique – aujourd’hui, c’est un nouveau pas significatif qui a été entrepris par Moscou dans le cadre du renforcement de sa sécurité nationale.

À la suite du vote à la majorité absolue de la Douma d'État (chambre basse de l’Assemblée fédérale/parlement de la Fédération de Russie) en faveur de la révocation de la ratification russe du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE), le 18 octobre dernier, et à la suite du vote à l’unanimité par le Conseil de la Fédération (chambre haute) dans le même sens, le 25 octobre, - nul doute dans la signature de la loi par le président Vladimir Poutine qui suivra et fera entrer en vigueur ladite révocation de la ratification. Précédemment, le président de la Douma Viatcheslav Volodine a déclaré que le projet de loi avait été signé par 438 sur les 450 députés, en soulignant que la consolidation d'une telle ampleur est assez rare et n’est qu’une réponse à l’attitude grossière des États-Unis à l'égard de leurs responsabilités dans le maintien de la sécurité mondiale. De son côté, le premier vice-président du Comité du Conseil de la Fédération pour les affaires internationales Sergey Kislyak a déclaré : « (...) Lire la suite »

« L’Accord céréalier » : les sommets du cynisme

Oleg NESTERENKO

Si dans l’antiquité le terme « cynisme » était directement associé à l’école philosophique grecque d’Antisthène qui prônait des valeurs telles que l’humilité, la vertu et la sagesse - soit parfaitement saines - notre époque n’a rien retenu du passé et a transformé ce noble terme qu’en mépris profond et qu’en absence de morale. Le mépris et l’immoralité, jumelés à une profonde hypocrisie, devenus des normes dans le monde politique actuel - on les retrouve pleinement aujourd’hui dans le cadre de l'une des plus importantes machinations de la dernière décennie organisée par les décideurs du monde Occidental : « l’Initiative pour le transport sécuritaire des céréales et des aliments à partir des ports ukrainiens », plus communément connue comme « l'Initiative céréalière de la mer Noire » ou « l’Accord céréalier ».

Afin de comprendre la réalité et d’avoir une vision claire de « l’Accord céréalier » en question, voyons les éléments, d’une part, visibles et largement diffusés auprès de l’opinion publique mondiale et, d’autre part, ceux soigneusement dissimulés, car en totale opposition avec la partie visible de l’iceberg : le rôle réel des céréales ukrainiennes et russes sur la scène internationale ; les véritables répercutions préméditées des sanctions occidentales antirusses vis-à-vis du marché mondial des céréales, légumineuses et engrais agricoles ; les réels rapports ukraino-occidentaux dans le cadre de « l’Accord céréalier » et le rôle-clé sous-jacent des grands groupes occidentaux. Le rappel des faits Dès le déclenchement de « l’opération militaire spéciale » russe en Ukraine (terme emprunté par les Russes aux Étasuniens qui l’utilisent depuis des décennies), le 24 février 2022, les côtes ukrainiennes de la mer Noire sont devenues la zone des hostilités, empêchant ainsi le bon déroulement des exportations par voie maritime des (...) Lire la suite »

Sommet Russie-Afrique 2023

Oleg NESTERENKO
Malgré la pression antirusse sans précédent de l’Occident collectif américano-centrique sur les pays du continent africain depuis le début de la guerre en Ukraine et jusqu'à ce jour, l’initiative de contrer la politique de Moscou s’est avérée un grand échec. Ni les menaces directes et voilées, ni les offres d’alternatives alléchantes contre l’abandon du vecteur du développement pro-russe n’ont réussi à briser la "résistance" africaine. Les faits sont têtus : la majorité écrasante des pays du continent noir participent au sommet « Russie-Afrique 2023 » organisé par Moscou. Pourquoi ? Il est incontestable que le camp occidental est, financièrement, bien plus riche que la Russie et, théoriquement, en mesure d'offrir aux pays africains des perspectives financières et économiques bien plus attractives. Mais, il y a lieu de l'effondrement quasi complet de l’action antirusse occidentale de ce jour et il est directement associé à la mémoire historique de l’Afrique. La mémoire qui persiste malgré les grands efforts (...) Lire la suite »

« En France, la liberté d’expression n’est qu’un récit pré-formaté et pré-conditionné » (III)

Oleg NESTERENKO

Interview d’Oleg Nesterenko, président du CCIE http://c-cie.eu , accordé à la publication "L'Eclaireur des Alpes".

Partie 1/3 Partie 2/3 Partie 3/3 L’Eclaireur - Pourquoi et qui a intérêt à faire durer cette guerre ? Oleg Nesterenko - Je voudrais d’abord revenir sur la durée de la guerre... Les annonces sur la base des plans de Poutine de commencer et terminer la guerre en deux semaines ont été faites uniquement et exclusivement par les mass-médias et la propagande “atlantiste” dans le cadre de la guerre l’information qu’ils sont en train de mener vis-à-vis de l’électorat occidental. Faire attribuer à autrui des actions ou déclarations farfelues et ensuite, les discréditer en grande pompe, c’est l’un des outils basiques de manipulation des masses. Du côté russe, jamais, pas une seule fois, une telle stupidité n’a été annoncée par quelqu’un. Pourquoi ? Prenons comme exemple la guerre en Tchétchénie. Cette guerre a duré pratiquement deux ans, de 1994 à 1996. Et, en 1999-2000, des opérations supplémentaires ont été menées qui ont duré sept mois de plus, afin d’éradiquer le problème. En comparaison avec l’Ukraine, la guerre (...) Lire la suite »
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