Dans un document audio diffusé durant la soirée du 11 novembre, l'ancien président Evo Morales a remercié ses partisans dans la ville de Cochabamba pour avoir pris soin de lui et assuré sa sécurité après le coup d'Etat. Il a assuré qu'il reviendrait "avec plus d'énergie pour continuer à travailler", tout en demandant à ses adversaires de « protéger les vies » ainsi que d’« arrêter de massacrer et d’humilier » les personnes les plus humbles dans son pays. Il a aussi demandé aux forces armées de ne pas se souiller en faisant couler le sang du peuple. Evo Morales, voyage en direction du Mexique accompagné de son ancien vice-président, Álvaro García Linera.
La nature, la forêt et les peuples indigènes ne sont pas en vente
Frères indigènes du monde,
Je suis profondément inquiet de la tentative d’utilisation de certains dirigeants et de groupes indigènes pour promouvoir la mercantilisation de la nature et de la forêt en particulier à travers la création du mécanisme REDD (Réduction des Emissions résultant du Déboisement et de la Dégradation des forêts dans les pays en développement) et ses versions REDD+ et REDD++.
Chaque année une étendue de forêt et de jungle d’une superficie équivalente à 36.000 terrains de football disparaît.
Chaque année, nous perdons 13 millions d’hectares de forêts. A ce rythme, les forêts disparaîtront avant la fin du siècle.
Dans le cadre de la Journée Continentale de Solidarité avec la Bolivie et avec Evo Morales qui s’est déroulée le 9 octobre 2008 dans la ville du Guatemala -en activité connexe au III Forum Social des Amériques-, le président bolivien a fait parvenir le message suivant aux mouvements sociaux qui y étaient présents.
Message du Président Evo Morales à la Journée Continentale de Solidarité avec la Bolivie, Ville du Guatemala, 9 octobre 2008.