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Auteur : Dave LINDORFF

Arrêter un journaliste à la fois et instaurer la démocratie en Afghanistan (Counterpunch)

Dave LINDORFF
Les forces dirigées par les Etats-Unis ont vraiment frappé un grand coup dans la promotion du concept de la « démocratie » à l'occidentale. La force de coalition (ISAF) et le service de renseignement du gouvernement afghan ont, à eux deux, arrêté et détenu trois journalistes. Rahmatullah Nekzad, journaliste indépendant pour Al Jazeera et Associated Press, Mohammed Nader, correspondant et cameraman pour Al Jazeera, et Hojatullah Mojadadi, directeur d'une radio locale afghane, ont été détenus sans charges pour le « crime » d'avoir noué des contacts avec les Talibans. Nekzada et Nader ont été détenus pendant trois jours par les forces US. Mojadadi a été détenu six jours par les autorités afghanes. Tous les trois ont finalement été libérés grâce aux pressions internationales et suite aux appels du président afghan Hamid Karzai pour la libération des deux journalistes détenus par les forces de l'OTAN. L'armée US était contrarié par le fait que le journaliste d'AP et Al Jazeera, (…) Lire la suite »

Le financement de la guerre en Afghanistan (Counterpunch)

Dave LINDORFF
Quelques jours seulement avant de célébrer le 24ème anniversaire de la Déclaration d'Indépendance qui a libéré l'Amérique d'un pouvoir colonial résidant à l'autre bout du monde, le Congrès a approuvé l'attribution de 33 milliards de dollars de plus pour soutenir la tentative américaine d'occuper et contrôler, à l'autre bout du monde, un pays terriblement pauvre, l'Afghanistan. 33 milliards pour une neuvième année de guerre dans un pays qui a fait l'objet d'une description apocalyptique de la part de nos leaders qui l'ont qualifié de principale menace existentielle pour les USA, alors qu'en réalité c'est un pays enclavé et peuplé principalement de pauvres illettrés appartenant à des clans qui depuis des siècles ne cessent de se battre entre eux, et qui pour la plupart ne savent pas où se trouve l'Amérique ni même peut-être, si la terre est ronde ou plate. Bref, à côté de l'Afghanistan, l'Iraq sans armes de destruction massives ressemble à une super-puissance. 33 milliards, c'est (…) Lire la suite »
Mêmes délits, mêmes crimes

Plaidoyer pour la destitution de Barack Obama

Dave LINDORFF
En 2005-2006, j'ai écrit un livre « The Case for Impeachement » (« plaidoyer pour une destitution » - NdT) dans lequel j'ai présenté des arguments en faveur d'une destitution du Président George W. Bush et du Vice-président Dick Cheney, ainsi que d'autres hauts responsables de l'administration Bush/Cheney tels que Condoleezza Rice, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et le ministre de la Justice Alberto Gonzales, pour crimes de guerres et violation de la constitution des Etats-Unis. A présent, lorsque je mentionne le titre du livre, parfois certains me demandent, sur le ton de la plaisanterie, si je me réfère au président actuel, Barack Obama. C'est triste à dire, mais le temps est venu, à peine 14 mois après l'entrée en fonctions du nouveau président, de répondre que oui, ce président, et certains de ses subordonnés, sont coupables eux aussi de crimes de guerre - dont beaucoup sont les mêmes que ceux commis par Bush et Cheney - pouvant mener à une destitution. (…) Lire la suite »
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La doctrine Cheney : tirez d’abord sur vos amis.

Dave LINDORFF

C’est avec consternation et incrédulité qu’a été accueilli l’article du journaliste Seymour Hersh dans lequel il disait que le vice-président Dick Cheney avait proposé l’idée de déguiser des nageurs de combats de la marine américaine en Iraniens, de les faire ensuite monter dans de fausses vedettes iraniennes pour simuler une agression contre les bateaux américains dans le Golfe Persique.

L'attaque truquée qui s'en suivrait, avec de faux Iraniens qui tireraient sur les bateaux américains et les bateaux américains qui riposteraient, suggérait-il, permettrait de déclencher une guerre entre les Etats-Unis et l'Iran. Je ne comprends pas pourquoi les gens auraient du mal à croire que ce vice-président serait capable d'imaginer un scénario où des Américains tireraient sur d'autres Américains dans l'intérêt de sa propre vision tordue de la sécurité nationale. Après tout, nous avons là un type qui tire sur ses propres amis. De plus, Cheney est en bonne compagnie pour ce genre de raisonnement. Nous savons, grâce à des rapports des services secrets britanniques sur leur rencontre, que le Président Bush avait proposé le même genre de méthode quand il avait du mal à rassembler le pays et le reste du monde civilisé derrière ses projets et ceux de Cheney d'attaquer l'Irak. On ne l'a su que des années plus tard, mais, au début de l'année 2003, Bush avait soumis à Tony Blair, (…) Lire la suite »