Reconfigurés* progressivement par les divers peuples qui les ont dominés depuis l’Egypte pharaonique, les Africains sont engagés dans la voie du non-retour du renoncement à soi au VIIème siècle avec l’islamisation avancée de leurs terres. Avec l’avènement des razzias négrières transatlantiques au XVème siècle, les Africains avaient touché le fond du renoncement à soi.
Comment se fait-il que tant de Noirs sont prêts à se mettre en deuil dès qu’un acte criminel est commis à Paris, à Washington, à Londres, à Lisbonne, à Canberra, à Moscou, à Pékin...?
A l’heure où nous parlons, rares sont les gouvernements du monde qui n’ont pas une "politique africaine" bien construite et parfois avec la participation active des Africains qui, à la différence du projet colonial initial conçu exclusivement par les Européens, sont associés en tant qu’une "élite indigène qui collabore à l’exploitation et à la mise en valeur de l’Afrique". Ces politiques africaines présentent le continent comme le continent de l’avenir. Mais l’avenir de qui ?
Après les larmes et l’émotion, tentons de comprendre la prise d’otages sanglante à Nairobi et ses implications.
Le général Abdul Fatah Al-Sissi, chef d'état-major de l'armée égyptienne, auteur direct du coup d'état a été en contact direct durant tout le processus de renversement du gouvernement avec Chuck Hagel, secrétaire à la défense des Etats-Unis d'Amérique. Christian Mallard, chef du service étranger de la télévision publique France 3 l'affirmait hier le 05 juillet sur France 24 : "Al-Sissi fut en contact permanent avec Chuck Hagel".