Quand l'armée du Honduras a renversé le gouvernement démocratiquement élu de Manuel Zelaya, il y a deux semaines (NDT ; un peu plus maintenant !), il y eut un soupir de soulagement dans les conseils d'entreprise de Chiquita Banana. Un peu plus tôt cette année, la compagnie basée à Cincinatti s'était jointe à Dole [1] pour critiquer le Gouvernement de Tegucigalpa qui avait augmenté le salaire minimum de 60%. Chiquita se plaint que la nouvelle législation rend ses frais plus élevés qu'au Costa Rica et diminue ainsi les profits de la compagnie : pour être exact, 20 centimes de plus pour produire un cageot d'ananas et 10 de plus pour un de bananes. Chiquita se lamente qu'elle perdra plusieurs millions à cause de la réforme de Zelaya puisqu'elle produit environ 8 ou 22 millions de caisses d'ananas ou de bananes par an, respectivement.
Quand le décret sur le salaire minimum a été publié, Chiquita a cherché de l'aide et appelé le Conseil Hondurien de l'Entreprise Privée, connu sous son (…)Lire la suite »