A l’initiative d’Attac et appuyée par Médiapart, une conférence internationale intitulée « Leur dette, notre démocratie » s’est déroulée toute la journée de dimanche 15 janvier 2012 à l’Espace Reuilly Paris 12e.
A cette occasion, un large échantillon représentatif de protagonistes critiques et opposés à l’actuel système économique et politique européen pour ne pas dire mondial s’est réuni. Devant une assemblée citoyenne dont l’affluence dépasse toute espérance, la question à débattre est celle de la légitimité de la dette et de la réhabilitation de la démocratie.
Analyses et modes d’emploi.
A l’heure où la révolte gronde et où les contradictions du monde se bousculent, un processus de convergence des peuples s’amplifie. La résistance populaire et intellectuelle à un système terriblement inégalitaire démontre une volonté de modifier les pouvoirs et une nécessité de reconstruire une stratégie.
Il est de toute évidence nécessaire aujourd’hui de penser et d’associer à la réinvention d’une coalition entre les espaces, les corps d’organisation et les citoyens engagés dans la marche vers un changement global, la notion d’utilisation des nouvelles technologies.
Fut-il long le chemin jusqu’au socialisme du XXIe siècle de Chavez, c’est de la prise de conscience prolongée de la portée de la pensée de Bolivar que la révélation d’une unité spirituelle et morale des peuples du continent sud-américain s’établit aujourd’hui.
L’interminable bouleversement politique latino-américain, en perpétuel mouvement, est un phénomène qui se transforme d’instant en instant. Combative et opiniâtre, la Révolution au Sud n’est pas au bout de ses peines mais ancrée dans la durabilité.
Ce 4 avril 2009, à Strasbourg, devait se dérouler une manifestation pour la paix, en réponse à l’anniversaire d’une OTAN terriblement belliqueuse. Bien naïfs tous ces citoyens du monde - militants, altermondialistes, pacifistes ou encartés - qui s’y sont retrouvés. Broyés par la machine militaire, le goût de la paix leur est aujourd’hui amer et leur espoir en révolte.
La proposition d’amendement de la Constitution vénézuélienne portant sur la réélection des élus sans limitation de mandat, et soumise au vote populaire dimanche 15 février 2009, laisse en mémoire d’intenses moments d’émotion et de suspense. L’approbation très nette et la participation massive des Vénézuéliens au référendum confortent Hugo Chavez dans ses projets politiques.
Le bilan de la politique bolivarienne instaurée depuis 10 ans au Venezuela est satisfaisant à en rougir. L’heure est à la continuation qui effraie l’opposition désemparée. Peu de chance pour que ça ne continue pas de fonctionner, et pour longtemps.
Samedi 25 octobre 2008 s’est tenue, à la Maison de l’Amérique latine à Paris, une conférence internationale (Venezuela : pour une politique européenne indépendante) sur l’appui que souhaite donner l’Europe à la question de la démocratie et du progrès social vénézuéliens. Rassemblés en séance plénière et en ateliers, Mémoire des luttes et le Labour Friends of Venezuela anglais ainsi que le Venezuela Information Centre de Londres ont convié de nombreux acteurs de la société alternative européenne et vénézuélienne pour marquer le pas vers un soutien sans équivoque à l’Amérique latine et à son pays phare, le Venezuela.
La gangrène des méthodes agressives et subversives étasuniennes en Amérique latine déclenche une poussée de réactions multilatérales des pays du continent brocardé. De concert, les Etats du Sud refusent désormais très clairement l’escalade de l’ingérence américaine sur leurs territoires et s’organisent contre sa domination. Une guerre de position et d’intimidation mutuelle s’installe et présage un renversement du postulat actuel.
Dans les couloirs du palais présidentiel vénézuélien Miraflores, la pression monte. Résolu à poursuivre les transformations dans le pays, Chavez se place aujourd’hui avec détermination sur le front des nationalisations. Parallèlement, en novembre prochain, le pays s’engagera dans une nouvelle phase d’élections dans les régions. Si les résultats se révèlent favorables au gouvernement, ils marqueront le pas de l’avancement de la révolution bolivarienne. Mais, face à la critique de l’opposition « pitiyankee » et à une population essoufflée, le chemin s’annonce malaisé et le travail acrobatique.