Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Barack Obama multiplie les signes de sa volonté de rompre avec la politique menée par son prédécesseur, G-W Bush.
Il s'est adressé directement aux dirigeants iraniens dans une vidéo où il indiquait chercher « un engagement honnête et fondé sur le respect mutuel », début avril à Prague, il a déclaré : « nous soutiendrons le droit de l'Iran à l'énergie nucléaire pacifique avec des inspections rigoureuses »
Mais derrière ces signes, y a t il rupture ou hésitations ?
Comment déboucher sur une véritable nouvelle approche ? C'est ce que Roger Cohen a tenté de définir dans le New York Times, dans une « libre opinion » (<a
href="http://www.nytimes.com/2009/04/13/opinion/13iht-edcohen.html?_r=2&ref=opinion">NewYorkTimes)
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Alors que le résultat de la politique de Dick Cheney, qui souhaitait que l'Iran ne possède ni le savoir-faire nucléaire ni une seule centrifugeuse, est que l'Iran possède désormais 5.500 centrifugeuses au lieu (…)Lire la suite »
Barack Obama est entré en fonctions, et d'emblée, promet de prendre en main certains dossiers internationaux.
Osera-t-il aller jusqu'à remettre en cause le mythe fondé par son prédécesseur, celui de « la guerre contre le terrorisme » ? Ou au moins arrêtera-t-il d'en faire l'axe de sa politique extérieure ? C'est à espérer, car le dernier mandat présidentiel de G.W. Bush aura été celui de la guerre justifiée par le mensonge.
Les informations falsifiées à l'origine de la guerre en Irak, sur les prétendues « armes de destruction massive » irakiennes ou sur les soit-disant liens entre le régime de Saddam Hussein et Al Quaïda sont maintenant connues.
Les mensonges qui ont conduit à la guerre en Afghanistan ne sont, eux, pas élucidés, en particulier tout ce qui tourne autour des attentats du 11 septembre, véritable événement fondateur de la nouvelle ère « de la lutte contre le terrorisme » et « du bien contre le mal ».
J'avais assisté le jeudi 13 novembre, à Paris à la conférence (…)Lire la suite »
Plus on s'approche de l'élection présidentielle américaine, et plus la lutte entre les deux options possibles en Iran (militaire et diplomatique) devient serrée.
Des officiels israéliens - comme récemment Ehoud Barak, ministre de la défense - disent que si l'Iran ne cède pas (sur la question de l'enrichissement de l'uranium), ils pourront employer tous les moyens, y compris la force (1).
Le président Sarkozy, lors du sommet de Damas, a été clair sur la détermination israélienne, en déclarant que « L'Iran prend un risque majeur à continuer le processus d'obtention du nucléaire militaire - ce qui est notre certitude - parce qu'un jour, quel que soit le gouvernement israélien, on peut se retrouver un matin avec Israël qui a frappé » (2)
La guerre de Géorgie a eu un effet : dévoiler un plan d'attaque israélien. Le journaliste d'investigation étasunien Brian Harring a révélé que les forces russes ont, lors de leur contre-offensive (après l'attaque meurtrière géorgienne en Ossétie (…)Lire la suite »
(...) l’exemple cubain est sans doute le seul exemple de transformation à l’échelle d’un pays d’une agriculture intensive et productiviste en agriculture extensive et biologique et d’une relocalisation de l’économie (...)
Lors de la cessation de l'aide soviétique à partir de la chute du bloc soviétique, après 1989, et surtout en 1990 et 1991 (année où moins de la moitié du pétrole soviétique a été livré) Cuba s'est retrouvé dans une situation catastrophique au niveau alimentaire.
La production agricole à Cuba était organisée sur le modèle de l'agriculture productiviste, avec une culture intensive dans des grandes fermes d'Etat, basée sur un pétrole importé à 98 % du bloc soviétique et sur l'usage massif d'insecticides et d'engrais chimiques importés. C'était une agriculture orientée vers l'exportation de quelques denrées (agrumes, tabac, sucre), mais qui ne subvenait pas aux besoins de la population : 66 % des denrées étaient importées du bloc soviétique.(1). Ce modèle ressemble en fait au modèle qu'instaure le système néolibéral actuel : produire pour le marché et l'exportation et non pour satisfaire les besoins de la population.
Comment faire lorsque soudain tout cela disparait ?
C'est le (…)Lire la suite »