La campagne israélienne de bombardements à Gaza a mis le Hamas au premier plan de la cause palestinienne, créant par le fait une nouvelle réalité qui va poser des problèmes à Israël.
Si Benyamin Netanyahou n'avait pas décidé de prendre comme prétexte le meurtre des trois colons pour lancer un pogrom contre le Hamas en Cisjordanie et ensuite attaquer Gaza, le statu quo qui était éminemment favorable à Israël tiendrait toujours.
Le gouvernement d'unité Fatah-Hamas n'aurait été uni que sur le papier et il serait passé d'une crise à l'autre sous l'égide de Mahmoud Abbas. Les salaires des 50 000 fonctionnaires de Gaza n'auraient pas été payés. Le Hamas serait toujours contenu dans une petite boîte appelée Gaza, sans argent et sans accès au monde extérieur, avec une frontière égyptienne encore plus hermétique que la frontière israélienne.
La campagne de 46 jours semble avoir changé beaucoup de choses. Elle a réunifié - au moins temporairement - les factions palestiniennes bien plus (…)Lire la suite »
le Hamas prend conseil d'hommes de loi réputés pour savoir s'il risque d'être poursuivi pour crimes de guerre.
Le Hamas a décidé de demander au président Mahmoud Abbas de signer le Traité de Rome qui permettra à la Palestine de devenir membre à part entière de la Cour Internationale de Justice malgré le risque d'être lui-même poursuivi, a appris le Middle East Eye.
Moussa Abu Marzouk, le vice-président du Hamas qui mène les négociations au Caire, a reçu l'ordre de signer le document qui permettra à l'état de Palestine de devenir membre de la Cour Internationale de Justice de la Hayes, a appris MEE. La décision a été prise lors d'une réunion au sommet entre le responsable palestinien des négociations, Saeb Erekat, et le leader du Hamas, Khaled Meshaal.
Le document porte déjà les signatures des membres du Comité Exécutif de l'OLP, du Comité Central du Fatah et d'autres organes de l'OLP, comme le Front Populaire et le Front Démocratique. Mais Abbas lui-même résiste à cause des fortes pressions étasuniennes et européennes.
Un enregistrement où on entend Erekat critiquer le refus d'Abbas (…)Lire la suite »
Pluies d'été, nuages d'automne, hiver brûlant, plomb fondu, écho fidèle, pilier de défense et, maintenant, bordures protectrices. Les noms de code des agressions israéliennes sont de purs fantasmes, un pur exercice de propagande. Ils ne procurent à Israël ni paix ni force de dissuasion.
Par contre ils sont très efficaces pour ce qui est d'engendrer une autre génération de Palestiniens acharnés à la destruction d'Israël. A l'heure d'aujourd'hui et dans la situation présente, un déchaînement de frappes sur Gaza est certainement ce qui est le plus à même d'achever de convaincre les Palestiniens - quelque soit l'endroit où ils habitent - que les Israéliens ne seront jamais prêts à vivre à leurs côtés dans un état séparé.
La solution de deux états est celle que les Sionistes libéraux défendent parce qu'elle est la seule qui garantisse le maintien d'une majorité juive dans les frontières de 1948. Et pourtant, c'est précisément ce fragile espoir que la puissance militaire israélienne (…)Lire la suite »