Depuis un an et demi, des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants palestiniens ont été tués, bien qu’ils eussent pu être maîtrisés quand ils étaient encore en vie. La différence entre eux et Azaria [qui a assassiné d’une balle dans la tête un assaillant Palestinien gisant à terre] est qu’il a été filmé.
Nos médias incrustent une terminologie dénaturée qui vient en appui des efforts visant à présenter Israël comme une victime. En voici quelques exemples.
L’aide généreuse apportée aux Palestiniens via des canaux divers est la récompense offerte par l’Occident en échange de la tolérance envers l’apartheid israélien.
En soutenant l’offensive israélienne contre Gaza, les dirigeants occidentaux ont donné carte blanche aux Israéliens pour faire ce qu’ils font le mieux : se vautrer dans leur sentiment de victimisation et ignorer la souffrance palestinienne.
Le nom de Yoav Galant est le nom le plus souvent associé au troisième anniversaire de l’opération Cast Lead, mais il convient de se souvenir aussi des autres, des soldats anonymes inspirés par l’esprit de ces sommités militaires.
Les Palestiniens qui habitent dans un quartier à l’est de Jabaliya ont expliqué à « Haaretz » que des soldats de l’armée israélienne leur avaient imposé une multitude de tâches : créer à la masse des ouvertures dans les murs, pénétrer dans des maisons avant les soldats et s’assurer que des hommes armés avaient bien été tués. Réponse du porte-parole de l’armée israélienne : il n’y a jamais rien eu de tel, les combattants avaient reçu pour instructions de ne pas se servir de la population civile dans le cadre des combats.