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Auteur : Serge GROSSVAK

Juif je suis, et Gilet Jaune

J’accuse !

Serge GROSSVAK

J’accuse les hautes sphères politiques et médiatiques pour leur manipulation et leur trahison de la juste lutte contre l’antisémitisme.

J’accuse les pouvoirs politiques et médiatiques d’avoir construit de toute pièce l’accusation d’antisémitisme contre les Gilets Jaunes, contre le peuple rebelle.

J'accuse les principales autorités juives de pervertir la lutte contre l'antisémitisme par sa mise au service de visées politiciennes. Le coeur me déchire de devoir formuler si graves accusations mais aujourd'hui, comme du temps de Zola, un travestissement des faits à caractère racial est commis à seule fin de protéger le pouvoir. Le coeur me déchire parce qu'étant juif ce à quoi j'assiste m'est plus blessant encore que les plus abjectes campagnes antisémites : cette manoeuvre contre le peuple trouve soutien et complicité dans les plus hautes autorités juives censées me représenter. Au coeur des faits réels qui ont donné lieu à travestissements figurent 3 événements. Le premier, pas nécessairement par ordre chronologique, est constitué par 3 actes antisémites concomitants. Les croix gammées sur les portraits de Simone Veil, la destruction des arbres souvenir d'Ilan Alimi, l'inscription « Juden » sur la devanture d'un magasin dont le propriétaire est juif. A ce jour nul ne (…) Lire la suite »
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Monsieur le Président vous êtes un lâche

Serge GROSSVAK
Monsieur mon Président, j’éprouve un profond regret d’avoir à vous le dire. Regret pour mon pays, regret pour l’espoir de paix. Vous vous conduisez comme un lâche, rien d’autre, lorsque bafoué vous demeurez sans un mot. Celle qui représente notre pays par notre ambassade est arrachée d’un véhicule, jetée à terre, mise en joue. Et vous ne prononcez mot. Vous ne prononcez mot parce que cela se passe en Palestine sous occupation Israélienne. Monsieur mon Président, si notre ambassadrice était là, dans ce véhicule de secours, c’est que des demeures avaient été dévastée, qu’une population millénaire était chassée de ses terres. Cela en infraction au droit international sur un territoire occupé. Monsieur mon Président, vous qui vous montrez si sourcilleux de la justice et des droits de l’homme dans vos mots, pourquoi, là, en avez-vous manqué ? Pourquoi là, demeurez-vous coi, alors qu’un véhicule transportant des tentes, des vivres est intercepté en infraction du Droit ? Pourquoi, (…) Lire la suite »

Hollande devant le Congrès des Communautés Juives

Serge GROSSVAK

Monsieur le Président de la République,
Palais de l’Elysée

Ah monsieur le Président, que vous êtes oublieux ! Je devine comme votre charge est lourde, que vous avez beaucoup à penser. Alors oublier un mot, le mot de Palestine, c’est si peu, si petit petit peu. Dimanche 2 juin, vous vous êtes rendu devant le « Congrès des Communautés Juives » et vous y avez prononcé un magnifique discours. Tout y était. Vous avez cité les valeurs fondamentales, humaines, qui vous animent. Vous avez montré votre grand souci pour cinq pays. Mais dans votre précipitation, ou votre émotion, vous en avez oublié un. Un seul et tout manque. Vous avez oublié la Palestine. (http://www.dailymotion.com/video/x10h7nx_allocution-au-2eme-congres-des-communautes-juives-de-france_news#.Uauk85y1N9o) Ce n’est qu’un tout petit oubli puisque concernant un tout petit pays, mais que les conséquences sont énormes ! Monsieur le Président de mon pays, vous ne pouvez en demeurer là sans répercussions. Il y a urgence à rattraper cette bourde. Pardonnez-moi de vous parler (…) Lire la suite »
Lettre à Madame Alliot-Marie, Ministère de la Justice

Madame la Ministre, je l’avoue.

Serge GROSSVAK
Madame la Ministre, je l'avoue, Je l'avoue, je boycotte les marchandises d'Israël. Je ne veux pas de ces produits poussés dans le sang et la domination. Ils puent la haine et l'oppression. Je les refuse et je pense à mes parents m'enseignant le martyr nazi. Cette géhenne qui avait dévoré de notre famille. « Plus jamais ça » était la clameur venue du coeur au sortir du malheur. « Plus jamais ça » avaient dit les survivants. Enfant de juifs immigrés, j'avais entendu cette leçon comme un devoir d'humanité, comme un engagement de solidarité, comme une exigence de vie. Je boycotte, aujourd'hui, pour que les petits enfants d'un grand martyr sortent du chemin assassin, pour que l'État d'Israël et son peuple égaré dans un grandissant extrémisme sorte de sa tyrannie. Je l'avoue, j'appelle au boycott des produits de ce pays aujourd'hui guerrier, conquérant et oppresseur, de ce pays abdiquant toute morale. Je l'avoue, c'est de toute ma voix et de tout mon coeur que je convie à cet (…) Lire la suite »