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Auteur : Stephen GOWANS

Washington envisage une action militaire contre la Corée du Nord pour forcer un changement de régime

Stephen GOWANS

La Maison Blanche envisage une « éventuelle action militaire pour forcer au changement de régime » en Corée du Nord, une autre dans la longue suite de menaces que Washington a émises contre Pyongyang, en plus d’une agression ininterrompue dirigée contre le pays par les États-Unis dès sa naissance en 1948.

En plus de l’intervention militaire directe entre 1950 et 1953 contre la République populaire démocratique de Corée (le nom officiel du pays), l’agression américaine a consisté en de multiples menaces d’annihilation nucléaire accompagné du déploiement d’armes nucléaires tactiques en Corée du Sud jusqu’en 1991. Un redéploiement est aujourd’hui à l’étude à Washington. La plus grande partie des menaces nucléaires étasuniennes contre Pyongyang ont été proférées avant que la Corée du Nord ne s’engage dans son propre programme d’armement nucléaire et constituent une des principales raisons pourquoi elle l’a fait. Le fait que le pays soit déclaré membre fondateur de l’Axe du Mal par l’administration Bush, en même temps que l’Irak et l’Iran, a donné un élan supplémentaire. L’agression américaine contre la Libye de Kadhafi, après l’abandon par le dirigeant nationaliste arabe et africain du programme d’armement nucléaire de son pays, dans un vain effort pour parvenir à une entente avec (…) Lire la suite »

Les oppressions de Kadhafi (What’s Left)

Stephen GOWANS
Mon journal local m'a informé ce matin qu'avec la mort de Kadhafi, le "peuple libyen peut enfin tourner la page de 42 ans de brutale oppression." L'oppression a commencé quand Kadhafi a libéré la Libye de la tyrannie de la marionnette qui dirigeait le pays, le roi Idris 1er, dont le drapeau est devenu la bannière des rebelles. Elle s'est poursuivie avec l'expulsion par Kadhafi des bases militaires étrangères et sa nationalisation du pétrole libyen. L'oppression s'est accentuée lorsque les Libyens, sous la direction de Kadhafi ont commencé à jouir du niveau de vie le plus élevé d'Afrique. Et le combat de Kadhafi contre le groupe armé islamique libyen - dont les membres se sont battus en Afghanistan et en Irak et ont lutté avec Oussama ben Laden contre les Soviétiques en Afghanistan - a certainement ajouté à l'oppression. Le leader de ce groupe, Abdel Hakim Belhaj, qui a été autrefois emprisonné aux USA pour terrorisme, est maintenant le chef militaire de Tripoli. La (…) Lire la suite »
Aimer la vérité sans épouser un système ...

Echange d’artillerie sur la péninsule coréenne : ce n’est pas le bon pays qui est accusé

Stephen GOWANS

Bien que la Corée du Nord ait été blâmée pour l’échange de tirs d’artillerie de mardi sur la péninsule coréenne, une lecture attentive des bulletins d’information montre que c’était la Corée du Sud qui a créé une véritable poudrière et a ensuite provoqué l’étincelle.

L'incident s'est produit le long de la Northern Limit Line, une frontière maritime occidentale unilatéralement établie par les États-Unis à la fin de la guerre de Corée et qui n'a jamais accepté par le Nord. La Northern Limit Line a été le théatre d'un grand nombre d'accrochages entre les forces navales de la République Sud-Coréenne et la République Nord-Coréenne (RPDC). Il y a un an, les navires de guerre de ces pays se sont affrontés dans la zone contestée, et un navire de guerre nord-coréen a été descendu en flammes. "En 1999, un navire nord-coréen a coulé avec 30 marins morts et peut-être 70 blessés" dans la même zone. [1] La frontière litigieuse ne fait pas partie de l'accord d'armistice qui a mis fin aux hostilités actives. La toile de fond pour le dernier incident en date a été la mobilisation par le Sud de 70.000 soldats, 50 navires de guerre, 90 hélicoptères, 500 avions de combat et 600 chars, dans des exercices de simulation de guerre que le Nord a vigoureusement (…) Lire la suite »