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Auteur : Jean-François GAVA

Grèce : le dernier surf possible sur la vague est un chemin de crête.

De la consternation au basculement de Syriza avant la rupture et les élections anticipées

Jean-François GAVA
La consternation dans laquelle nous plonge l'allure apparemment bonhomme des négociations en cours en Grèce – à l'heure où se finalise ce texte, 'l'accord' pour le 3e plan d'aide serait trouvé - ne fait que renforcer l'urgence d'un renversement de vapeur énergique au sein de Syriza lors du congrès extraordinaire dont les tsipriotes [1] ont dû concéder la tenue après le 20 août mais avant les élections anticipées. L'on pouvait compter allègrement encore jusqu'à peu sur les dissensions FMI-UE (au sujet la décote de la dette et les réformes néo-libérales) pour que le truandage des créanciers fournisse les verges pour se faire battre et tende une perche involontaire à la Plateforme de gauche et la gauche large du parti (englobant Plateforme communiste et Unité à gauche) - c'est-à-dire tout simplement sur l'impossibilité pour le 3e plan d'aide de voir le jour. Même cette dernière aubaine semble se perdre sous nos yeux. Reconnaissons de n'avoir pas très bien compris ce qui a poussé la (…) Lire la suite »

Le sang et la boue par tous les pores. L’opération Charlie et le maintien terroriste de l’ordre

Jean-François GAVA

Que nous fussions en guerre, nous n’avons pas attendu la tuerie de Paris du 7 janvier pour le comprendre. La déclaration par les faits du 11 septembre 2001, commentaires ’experts’ ou autorisés en général compris, était déjà assez éloquente à cet égard. Mais qui sommes-’nous’ qui sommes en guerre, de quelle guerre s’agit-il ?

Ce 'nous' n'est ni l'Empire, qui prétend défendre nos 'valeurs', ni, sans absurdité, le terrorisme. Nous sommes en guerre parce que l'Empire nous déclare la guerre à nous qui ne sommes ni l'Empire, ni le terrorisme. Nous sommes toute forme de vie rechignant ou même seulement susceptible de rechigner à passer par le lit de Procuste du machinisme capitaliste mondialisé. Cette guerre, précisons-le d'emblée, c'est l'Empire lui-même qui nous l'a déclarée. Non que nous fussions en paix avec lui avant qu'il ne nous déclarât sa guerre, mais nous nous trouvons depuis longtemps et peut-être même depuis toujours, et sans remède, hors d'état de mener une guerre victorieuse contre lui, à moins de nous confondre paradoxalement avec lui. Car, quelles que fussent les apparentes victoires de la figure jadis de ce 'nous', le mouvement ouvrier, elles ne furent jamais que victoires à la Pyrrhus, ces victoires qui font devenir semblables à l'adversaire. L'adversaire était et reste cette folle et (…) Lire la suite »