Après trois mois, le bombardement de Gaza, qui a causé des destructions sans précédent aux populations, aux infrastructures et aux habitats, semble inarrêtable.
Ni les pressions exercées par les États-Unis pour limiter les pertes civiles, ni la rhétorique des États arabes - qui n'ont même pas pu se mettre d'accord sur des actions communes, telles qu'un embargo pétrolier ou la rupture temporaire des relations diplomatiques officielles - n'ont réussi à arrêter, ou même à modérer, l'assaut sauvage d'Israël sur Gaza. Les résolutions de l'ONU et les manifestations mondiales de masse se sont également révélées inefficaces.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, il semble que le sort de millions de Palestiniens continuera d'être décidé par deux hommes seulement : Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président américain Joe Biden.
Israël a déclaré que sa campagne durerait encore de nombreux mois, sans doute sans période de trêve supplémentaire. Loin de (…)Lire la suite »
L’affaire Tariq Ramadan vient de connaître deux développements importants. Le premier est son incarcération en détention provisoire le 2 février avec refus de l’autorité judiciaire d’éviter l’emprisonnement moyennant le paiement d’une caution.
Le second est beaucoup plus troublant car il remet en question l’intégrité de la justice française et la confiance que l’on peut avoir en elle (surtout si l’on est, comme Ramadan, du mauvais côté de l’équation).
Ainsi a-t-on appris le 6 février dernier que l’administration judiciaire avait tout bonnement « égaré » une pièce majeure du dossier que lui avaient formellement transmise les avocats de Ramadan, document susceptible de prouver son innocence dans l’un des deux cas et de démontrer qu’au moins une des deux présumées victimes (« Chrystelle ») mentait. Son alibi n’a donc tout bonnement jamais été vérifié ni pris en considération par les enquêteurs et les juges.
En cas de confirmation (la vérification de l’alibi auprès de la (…)Lire la suite »