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Auteur : Rayan FRESCHI

Acharnement islamophobe de l’État français

Rayan FRESCHI

Les derniers hommes de Guantanamo Rayan Freschi · 29 février Plus de deux décennies après leur arrivée, ils sont toujours là, abandonnés du monde entier ou presque. « Ils », ce sont les trente prisonniers à Cuba que les États-Unis laissent enfermés dans le camp d’emprisonnement et de torture qu’ils dirigent

Pessac, cas d’école de l’acharnement islamophobe de l’État Au nom de la sécurité des Jeux olympiques et de la lutte contre l’antisémitisme, le ministère de l’intérieur s’est lancé dans une vague de contrôles administratifs, d’assignations à résidence et d’expulsions, bouleversant la vie de centaines de personnes, dont certaines n’ont jamais été condamnées. Parmi elles se trouvent plusieurs religieux musulmans dont les propos rétrogrades peuvent déplaire ; mais ils n’ont jamais été sanctionnés par la justice. Le président de la mosquée de Pessac, Abdourahmane Ridouane, a été quant à lui arrêté. Menacé d’expulsion après des années de harcèlement, son casier judiciaire est vide. En plein génocide à Gaza, et alors que les sondages annoncent l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir avec les élections législatives anticipées, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin décide d’instrumentaliser la question légitime de la sécurité pendant les Jeux Olympiques. Cinq mille cent (…) Lire la suite »

Droits humains version étasunienne à Guantanamo

Rayan FRESCHI
Les derniers hommes de Guantanamo Plus de deux décennies après leur arrivée, ils sont toujours là, abandonnés du monde entier ou presque. « Ils », ce sont les trente prisonniers à Cuba que les États-Unis laissent enfermés dans le camp d’emprisonnement et de torture qu’ils dirigent. Certains réussissent à en sortir, tels ces deux hommes envoyés à Oman, avant de rentrer en Afghanistan à la mi-février. Mais les autres croupissent. Dès qu’il est prononcé, le nom Guantanamo sonne comme un sombre souvenir aux contours troubles. Dans la mémoire collective, c’est d’abord l’étrange orange des uniformes asphyxiants des prisonniers qui s’immisce. Lorsque les 20 premiers détenus font leur entrée dans le Camp X-Ray de la base navale étasunienne le 11 janvier 2002, peu d’observateurs se demandent qui ils sont vraiment. On se lave les mains de leurs souffrances. Des mâles musulmans, bestialement violents et colériques. Leur portrait fantasmé suffit amplement à les rendre coupables. Leurs (…) Lire la suite »