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Auteur : FONSECA SOSA Claudia

Une croisade civilisatrice contre l’Afrique ?

FONSECA SOSA Claudia

Un Sommet extraordinaire s’est tenu récemment à Addis Abeba, capitale de l’Éthiopie, consacré à l’examen des relations entre l’Union africaine (UA) avec la Cour pénale internationale (CPI).

Au total, 34 pays africains sur 54 sont représentés à la CPI. Cependant, ils sont nombreux à penser que le continent fait l’objet d’un traitement spécial, voire que la Cour sert d’outil politique contre l’Afrique.

Regroupant 120 membres à l’heure actuelle, la CPI a été créée pour répondre à la nécessité de la mise en place d’un tribunal international permanent afin que soient traduits en justice les auteurs de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre. Le Statut de Rome, entré en vigueur en 2002, jeta les bases juridiques de la création de la Cour pénale internationale et des tribunaux ad hoc. Mais, ne disposant pas en propre d’un mécanisme d’application de ses décisions, la Cour dépend fortement de la coopération des États pour fonctionner. Le Sommet d’Addis Abeba a attiré l’attention sur le fait que la CPI mène actuellement des enquêtes dans huit pays, tous africains, (Kenya, Côte d’Ivoire, Libye, Soudan, Ouganda, Centrafrique, RD du Congo et Mali), ce qui représente un pays africain sur huit mis ainsi à l’index. Et pourtant, les atrocités commises par les États-Unis et leurs alliés en Irak, en Afghanistan et dans chacune de leurs « interventions humanitaires » ne (…) Lire la suite »