Plus d’un demi-siècle est passé depuis que Mao Tsé-toung déclarait à la journaliste US Anna Louise Strong que l’impérialisme US était un « tigre de papier ». C’était en 1956 et Mao a précisé à Strong, qu'il parlait en termes « stratégiques », mais que pour la « tactique », il fallait prendre très au sérieux les États-Unis d’Amérique, parce qu’ils possédaient « des griffes et des dents ».
Quelques années après, dans le cadre de la rupture sino-soviétique, quand Mao a critiqué la « pacification » des autorités de Moscou face à Washington, Nikita Khrushchov a assuré que le tigre de papier avait « des dents nucléaires ».
Au début de la deuxième décennie du XXIe siècle, Washington est la superpuissance militaire mondiale et continue d’exercer un pouvoir mondial, planétaire, bien que déclinant. Pour des analystes comme Atilio A. Borón, l’empire US a dépassé son zénith et à cause de facteurs structuraux et internationaux a commencé à parcourir le chemin vers son irréversible (…)Lire la suite »
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14 décembre 2012
Comment peut-on vendre des armes à des États en faillite ? La controverse Allemagne-Mexique (La Jornada)
Stuttgart. La veille du premier décembre eut lieu à Berlin la rencontre Mexique : État de droit ? Ce fut le jour de la violente provocation-répression policière qu'a inauguré la passation au pouvoir de Enrique Peña et punit le retour du vieux PRI à l'administration du pays - suivie d'un lynchage médiatique et de la criminalisation de plus d'un cinquantaine d'étudiants dissidents, victimes d'agents de l'État, de la fédération et du gouvernement local sortant de Marcelo Ebrard.
Les deux axes les plus importants de cette rencontre - organisée par la Coordination Allemande pour les Droits Humains au Mexique - furent les suivants : tout d'abord d'exiger à l'État allemand l'arrêt de l'exportation d'armes de guerre et de technologie militaire au Secretariat de la Défense Nationale (Sedena, Mexique), puis, de suspendre les accords de sécurité et de collaboration policière entre les deux pays.
La guerre de Felipe Calderón contre le trafic de drogues a transformé le Mexique en un marché (…)Lire la suite »
La Jornada, 20 et 23 octobre 2006.
(...) Rémunérer des journalistes afin qu'ils réalisent des actions de « propagande clandestine » dans les médias de masse est une vieille pratique du gouvernement des Etats-Unis. Le phénomène consiste à promouvoir la propagande officielle par l'intermédiaire de journalistes présumés indépendants ou par des « produits d'information » gouvernementaux maquillés en information objective et autonome ; ce qui dans le jargon juridique est connu comme « semer » l'information. Dans ce cas précis, les trois journalistes du Herald en espagnol - qui à l'instar de la version anglaise vient d'être acheté par The McClatchy Co., entreprise siégeant à Sacramento -, et sept autres professionnels, parmi lesquels se trouve Carlos Alberto Montaner, collaborateur du journal conservateur espagnol ABC et président de la dénommée Unión Liberal Cubana, ont accepté de l'argent du gouvernement des Etats-Unis pour appuyer sa politique anticastriste à Cuba et dans le sud de (…)Lire la suite »