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Auteur : Hamid ENAYAT

La mort d’une femme violentée par la police des mœurs à Téhéran

Hamid ENAYAT

Mahsa (Jina) Amini, une jeune fille de 22 ans de Saqqez dans la province du Kurdistan, qui s’était rendue à Téhéran avec sa famille, a été arrêtée le mardi 13 septembre à l’entrée de la voie rapide Haqqani par une “ patrouille du vice ”. Elle a ensuite été emmenée au service répressif connu sous le nom de « sécurité des moeurs « .

Parce qu’elle protestait contre cette arrestation, elle a été rouée de coups par des agents de sécurité. En raison de la gravité de ses blessures, elle a été conduite à l’hôpital Kasra de Téhéran. Après avoir examiné Mahsa, les médecins traitants ont annoncé qu’elle avait été victime en même temps d’une crise cardiaque et d’une mort cérébrale. Il est dit que la mort cérébrale de Mahsa est due à une fracture du crâne provoquée par les coups violents que lui ont porté à la tête les agents. Craignant la réaction publique face à ce crime barbare, le président iranien Ebrahim Raissi a ordonné à son ministre de l’Intérieur, Ahmad Vahidi, d’examiner cet incident. L’hôpital de Kassra est resté entièrement sous le contrôle des forces de police et des agents des renseignements. Les parents de Zhina Amini étaient au chevet de leur fille à l’hôpital. Les services des renseignements ont ordonné à la famille de Zhina Amini (Mahssa) de s’abstenir d’interviewer les médias étrangers, faute de (…) Lire la suite »
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Appel international à empêcher la destruction des tombes des victimes du massacre de 1988

Hamid ENAYAT

La théocratie iranienne a l'intention de détruire les fosses communes du massacre des prisonniers politiques de 1988 au cimetière de Khavaran de Téhéran, dans le but de faire disparaitre les preuves de cet immense crime contre l'humanité. À cette fin, le régime clérical a eu recours à un double crime en obligeant les compatriotes bahaïs à enterrer leurs morts à Khavaran, une mesure contre laquelle la communauté bahaïe a également protesté.

Amnesty International avait appelé auparavant « les autorités iraniennes à mettre un terme immédiatement à la destruction de centaines de tombes et de fosses communes ne portant aucun nom à Khavaran, au sud de Téhéran, afin que soit préservé le site et qu’une enquête médico-légale puisse être diligentée dans le cadre d’une enquête approfondie, indépendante et impartiale, trop longtemps attendue, sur les exécutions de masse qui ont commencé en 1988 et dont on parle communément en Iran comme du « massacre des prisons ». Détruire les tombes des martyrs du massacre de 1988 pour éliminer les preuves de ce crime contre l'humanité est une pratique bien connue du régime clérical. Il a déjà détruit des sépultures des victimes des exécutions des années 1980 et du massacre de 1988 dans de nombreuses autres villes, comme Ahwaz, Tabriz et Machad. En Iran, des milliers de personnes ont été victimes de disparitions forcées et d’exécutions extrajudiciaires dans les prisons en 1988. En cachant (…) Lire la suite »
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Les pasdarans ont tiré sur les habitations à Zahedan, blessant des femmes et des enfants

Hamid ENAYAT

Suite aux affrontements entre les gardiens de la révolution (pasdarans) et les habitants de Saravan ces derniers jours, qui ont fait au moins 40 morts et plus d’une centaine de blessés, le 24 février 2021 de jeunes rebelles de la région de Korine-Sarjangal près de Zahedan (capitale du Sistan-Balouchistan) sont descendus dans la rue et ont pris pour cible la base locale des pasdarans. Après avoir bloqué la route y menant, ils ont pris la base sous les tirs des gardes. Les manifestants ont mis le feu à plusieurs véhicules des pasdarans.

De nombreux commerçants et entreprises de Zahedan, Iranshahr, Khash, Sarbaz et d'ailleurs ont fermé leurs portes et se sont mis en grève pour protester contre le massacre de Saravan. Craignant l'extension du soulèvement et des protestations, les forces de anit-émeute, stationnées en divers endroits des villes, ont été mises en état d'alerte maximale. Dans la poursuite du soulèvement des baloutches, qui a commencé lundi après le meurtre de petits transporteurs de carburant, les habitants de Zahedan se sont rassemblés à Karimabad et Shirabad au milieu de la nuit de 24 à 25 Fevrier pour manifester. Les pasdarans de Khamenei ont ouvert le feu sur des manifestants à Karimabad, faisant des morts et des blessés. D'autre part, les manifestants ont bloqué la route Jask-Chabahar dans la matinée du 25 février 2021. Redoutant la poursuite des soulèvements au Sistan-Baloutchistan, les forces de anti-émeutes ont mené dans la matinée de 25 Fevrier des fusillades à l'aveugle à Zahedan qui ont (…) Lire la suite »

24 membres du Parlement européen demandent la libération immédiate du prisonnier politique Saeid Sangar

Hamid ENAYAT

Suite à une récente vague d'exécutions et d'arrestations massives, lancée depuis décembre 2020, par le régime iranien, vingt-quatre membres du Parlement européen ont cosigné une déclaration rédigée à l'initiative des Amis d'un Iran libre (FoFI) du Parlement européen.

Cette déclaration qui porte sur le non-respect des droits de l'homme en Iran, se concentre sur le cas particulièrement préoccupant du prisonnier politique Saeid Sangar. Il y est écrit que : "L'un des cas les plus urgents est celui du prisonnier politique Saeid Sangar de la ville de Piranshahr, du fait que la justice iranienne s'acharne sur lui – après qu'il a purgé une peine de 20 ans de prison, pour avoir soutenu la principale opposition iranienne, l'Organisation des Moudjahidin du peuple d'Iran (OMPI/MEK) – en le condamnant à 11 mois de prison supplémentaire, à Urmia. M. Sangar, 47 ans, un des plus anciens prisonniers politiques iraniens, interrogé et torturé et mis à l'isolement pendant trois ans, a eu à subir pas moins de 13 simulacres d'exécution ». Comment interpréter une telle décision ? A ce jour, il est à remarquer que les autorités iraniennes ciblent particulièrement les prisonniers politiques ainsi que les personnes arrêtées dans le cadre des manifestations nationales (…) Lire la suite »

Iran : exécution d’un autre lutteur après cinq ans de détention

Hamid ENAYAT

Malgré de nombreuses protestations et demandes nationales et internationales, à l’aube de ce 25 janvier, le fascisme religieux au pouvoir en Iran a exécuté un autre lutteur iranien, Mehdi Ali Hosseini, à la prison de Dezfoul(Au sud de l'iran)

Agé de 30 ans, Mehdi Ali Hosseini était emprisonné depuis 2016. Il s’agit du deuxième lutteur iranien à être pendu par le régime clérical ces derniers mois. Auparavant, le héros national, Navid Afkari, avait été cruellement exécuté le 12 septembre 2020 pour avoir participé aux manifestations d'août 2018 à Chiraz, malgré les protestations internationales pour empêcher son exécution. Le prisonnier d'opinion de nouveau condamné après 20 ans de détention Saïd Sangar, 47 ans, est l’un des militants politiques iraniens les plus longtemps incarcérés. Il a de nouveau été condamné à 11 mois de prison à Oroumieh après avoir déjà purgé plus de 20 ans de prison pour son soutien à l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI/MEK). Saïd Sangar, 47 ans, originaire de Piranshahr est l’un des militants politiques iraniens les plus longtemps incarcérés. Il a de nouveau été condamné à 11 mois de prison à Oroumieh après avoir déjà purgé plus de 20 ans de prison. Emprisonné depuis (…) Lire la suite »
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