L’article 6 du statut du Tribunal de Nuremberg de 1945, liste comme définitions du crime de guerre : « Assassinat, mauvais traitements ou déportation pour des travaux forcés, ou pour tout autre but, des populations civiles dans les territoires occupés, assassinat ou mauvais traitements des prisonniers de guerre ou des personnes en mer, exécution des otages, pillages de biens publics ou privés, destruction sans motif des villes et des villages, ou dévastation que ne justifient pas les exigences militaires. »
Après la réaction des médias chinois aux manipulations par leurs homologues occidentaux de l’information sur les évènements du Tibet, Bruno Philip, correspondant du Monde à Pékin s’est exclamé : "Il est piquant de voir les médias officiels chinois, grands orfèvres en désinformation, se faire les chantres de la déontologie journalistique" [1]. Si, au cours de la Crise Andine du début Mars, il avait pris la peine de lire les articles de sa consoeur Marie Delcas correspondante du Monde à Bogota, il aurait pu s’écrier avec nous : il est piquant de voir Le Monde, grand orfèvre en désinformation, se faire le chantre de la déontologie journalistique en critiquant les médias chinois.