Dans les jours qui ont suivit les attentats terroristes du 11 septembre 2001, lorsque le Congrès a voté pour autoriser le recours à la force militaire contre ceux qui ont « planifié, autorisé, commis ou aidé » les détournements, peu d'Etasuniens auraient pu imaginer que la chasse à l'homme qui en résulterait s'étendrait de l'Afrique de l'ouest jusqu'aux Philippines, et qu'il survivrait à deux mandats présidentiels.
Aujourd'hui, l'engagement militaire des Etats-Unis au Moyen-Orient semble de plus de plus permanent. Malgré la fin des guerres en Irak et en Afghanistan officiellement décrétée par les Etats-Unis, des milliers de soldats étasuniens et de sous-traitants de l'armée sont toujours présents dans ces deux pays. Les États-Unis larguent des bombes sur l'Irak et la Syrie plus vite qu'ils n'arrivent à les fabriquer, et selon le Pentagone, sa campagne de bombardement en Libye « ne se terminera pas dans un avenir prévisible ». Les États-Unis appuient aussi l'Arabie Saoudite dans (…)Lire la suite »