Human Rights Watch (HRW) a récemment publié un rapport de 230 pages sur le Venezuela intitulé « Une décennie sous Chavez : intolérance politique et occasions perdues pour améliorer les droits de l’homme au Venezuela ».
Dans un communiqué de presse relatif à ce rapport, le directeur de HRW Amériques, Jose Miguel Vivanco, a déclaré que « plutôt que de renforcer la protection des droits de l'homme », le gouvernement Chavez « a fait le contraire en sacrifiant les garanties élémentaires au détriment de son programme politique. »
Une des révélations du rapport est si explosive qu'elle mérite d'être citée dans son intégralité :
« Des officiels du gouvernement ont régulièrement refusé ou se sont abstenus de répondre aux demandes d'information formulées par les journalistes. Selon une enquête d'Ultimas Noticias, un journal généralement pro-gouvernemental, les journalistes ont rencontré des obstacles pour obtenir des informations telles que les statistiques de la police sur la criminalité, sur les juges et les officiels des tribunaux, les hôpitaux, les entreprises d'état telles que PDVSA, le bureau du contrôleur général et différents ministères…
Selon un rapport publié par le journal El Mundo, en (…)Lire la suite »
Le rapport mondial de 2008 de l'Observatoire des Droits de l'Homme (Human Rights Watch, HRW) contient la supposition sous-jacente que les Etats-unis et ses alliés ont le droit de renverser des gouvernements démocratiques.[1]
La partie du rapport sur le Venezuela ne mentionne rien sur les tentatives continuelles des Etats-unis pour renverser le gouvernement Chavez. Il est de notoriété publique que les Etats-unis ont financé des groupes impliqués dans le coup d'état de 2002 et ont continué de le faire ensuite.[2]
Plutôt que de dénoncer ou même reconnaître les efforts de déstabilisation américains au Venezuela, HRW continue de ressasser sur le non-renouvellement de la licence de diffusion hertzienne à RCTV (Radio Caracas Télévision). RCTV était l'un des grands réseaux de télévision qui aida et encouragea le coup d'état. HWR objecte que l'implication de RCTV "n'a pas été prouvée selon une procédure qui aurait permis a RCTV de se défendre". Il est impossible d'imaginer une procédure (…)Lire la suite »